Le Stade Toulousain aura fort à faire pour se défaire du Stade Français sur la pelouse de Jean Bouin ce samedi soir (coup d’envoi 21h05) pour le compte de la 23e journée de Top 14, avec une équipe remaniée qui plus est. Mais ce nouveau choc des stades aura comme à chaque fois une saveur particulière et des enjeux pour les deux formations.
Le choc des stades avait perdu un peu de son prestige ces dernières saisons avec l’écart de niveau entre les deux formations. Mais le “classico” du rugby français revient en grâce cette année avec le maintien au top des Toulousains et le retour au premier plan des Parisiens, qui ont un temps occuper la première place du classement. Ce match entre le Stade Toulousain et le Stade Français, affiche historique du Top 14, promet donc d’être piquant, comme à chaque fois.
D’un côté, les Parisiens accueillent leurs adversaires avec le couteau entre les dents et l’intention de mettre la pression sur les Rochelais qui ne comptent que 5 points d’avance sur le club de la capitale. Pour Gonzalo Quesada et ses hommes, c’est aussi l’occasion de faire un grand pas vers les phases finales, tandis qu’une défaite serait une très mauvaise opération à quatre journées de la fin de la phase régulière (Bordeaux, septième, n’a que 6 points de retard sur Paris, 3e). C’est en plus un match de gala que s’apprête à disputer les coéquipiers de Sekou Macalou face au leader.
De l’autre, le Stade Toulousain, premier du championnat, peut creuser encore un peu plus l’écart sur ses concurrents directs et s’assurer une place directement qualificative pour les demi-finales.
Mais les Rouge et Noir auront du pain sur la planche pour s’imposer chez les “Soldats Roses”. En effet, une semaine avant la demi-finale de Champions Cup sur la pelouse du Leinster, Ugo Mola a choisi de mettre bon nombre de ses cadres au repos. Ainsi, Antoine Dupont, Romain Ntamack, François Cros, Jack Willis, Thibaud Flament, Richie Arnold, Thomas Ramos, Julien Marchand, Peato Mauvaka, Cyril Baille, Dorian Aldegheri, Matthis Lebel entre autres ne sont pas du déplacement. Du sacré beau monde…sans parler des blessures de Charlie Faumuina, Ange Capuozzo, Juan Cruz Mallia, ou encore Selevasio Tolofua.
Une formation largement rajeunie mais amenée par Melvyn Jaminet, Dimitri Delibes, Alban Placines ou encore Alexandre Roumat donc se présente à Jean Bouin avec l’intention de faire parler d’elle et contrecarrer les plans de ses adversaires.
Commentaires