22 Février 2025
22 Février 2025
Ce lundi 13 janvier, le tribunal administratif de Toulouse a tenu une audience de près de quatre heures concernant l’autoroute A69. Une décision sur la suspension des travaux est attendue avant vendredi, suite au référé déposé des associations opposées au projet.
Ce lundi 13 janvier, le tribunal administratif de Toulouse a tenu une nouvelle audience de près de quatre heures concernant le chantier controversé de l’autoroute A69, entre Toulouse et Castres. Face à une salle comble, 14 associations ont plaidé pour la suspension des travaux jusqu’à ce qu’une décision “sur le fond” soit rendue d’ici à la fin février. Un référé suspension en ce sens avait été déposé le 16 décembre dernier.
Les représentants des préfectures d’Occitanie, du Tarn, de la Haute-Garonne, ainsi que la société Atosca, maître d’œuvre du projet, ont fermement demandé le rejet du référé. Le juge des référés devrait rendre sa décision sur poursuivre ou non du chantier “avant vendredi” 17 janvier, selon La dépêche du Midi.
Le projet de l’autoroute A69, déclaré d’utilité publique en 2018 et dont les travaux ont débuté en 2023, est vivement contesté par divers collectifs. Ces derniers dénoncent les impacts environnementaux du chantier et jugent l’infrastructure inutile.
En décembre 2024, le tribunal aurait dû se prononcer sur la légalité des travaux. Mais il a reporté sa décision avec une nouvelle audience dans les prochains mois, en raison de notes en délibéré ajoutées au dossier. Les juges souhaitent examiner plus en détail la pertinence d’un nouvel argument exposé concernant la tarification.
La décision du tribunal était pourtant très attendue. En novembre, la rapporteure publique avait recommandé l’annulation des autorisations environnementales, jugeant qu’il n’existait pas de « raison impérative d’intérêt public majeur » pour justifier la construction de l’autoroute, un avis souvent suivi par les juges.
Mais en attendant la décision du tribunal, les travaux peuvent se poursuivre. Et c’est ce que déplorent les opposants au projet, qui demandent donc leur suspension.
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