Le 1er mai est souvent synonyme de manifestation. Ce jeudi ne devrait pas déroger à la règle, à Toulouse, puisque les syndicats ont d’ores et déjà lancé un appel à la mobilisation. Au programme, selon les organisations syndicales, une démonstration contre l’extrême droite est prévue.
“Manifestons contre l’extrême droite”, C’est la principale préoccupation des syndicats toulousains pour ce 1er Mai. Selon un communiqué commun, “Depuis l’élection de Donald Trump aux États-Unis, l’extrême droite se sent pousser des ailes. Trump, Poutine, Netanyahou, Milei, Meloni, soutenus par les plus grands milliardaires, veulent remplacer le droit international construit après 1945 par la loi du plus fort”. Résultat : La CGT, le FSU, l’Union Syndicale Solidaire, l’union Étudiante, l’Unef, la Fage, et l’USL se sont tous alliés derrière cette même cause.
Le 1er Mai, tous•tes dans la rue !
Rejoins le cortège « jeunes » dans la manif toulousaine à partir de 10h30 au départ d’Esquirol ! pic.twitter.com/PqThlikxPc— Union Étudiante de Toulouse (@ue_tlse) April 26, 2025
Un appel donc “pour la paix, les libertés et la justice sociale” mais pas uniquement. D’autre revendications plus classiques seront exprimées. Certaines de ses associations comme l’Union Syndicale Solidaire juge important de rappeler que le 1er mai est “la journée internationale de lutte des travailleurs et des travailleuses”. Durant la marche de jeudi, il devrait être fait mention de l’augmentation des salaires et des pensions, la réforme des retraites à 64 ans ou encore d’une réforme du budget.
Dans le détail, le cortège débutera à 10h30 à Esquirol, aux abords de la station de métro homonyme. Attention cependant, les habitants de la ville rose n’auront pas accès aux transports en commun pour se rendre au lieu de rendez-vous. En effet, tout le réseau de transports en commun de Tisséo sera à l’arrêt à Toulouse, pas de métro, tram ou bus pour cette fête du travail.
A noter que la sécurité devrait être un des éléments au centre des débats dans les prochains jours. En effet, la mobilisation de 2024, qui avait réuni entre 3000 et 8000 personnes, avait été émaillé de nombreux débordements, dégradations de lieux publics ou encore des charges policières.
Edwing Helderal
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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