À seulement 13 ans, Arthur Salafa enchaîne les performances sur le circuit européen. Pourtant, avant de taper la balle jaune, l’adolescent pratiquait le BMX. Dès lors qu’il a touché une raquette, il ne l’a plus jamais lâchée.
« Au départ, le tennis était un simple divertissement pour lui. Puis, il a commencé à en faire avec son frère. C’est là que les choses sérieuses ont commencé », explique Simon Salafa, père et entraîneur d’Arthur. Du haut de ses 13 ans, l’adolescent a remporté la Vierumäki Cup le mois dernier en terre finlandaise. L’an dernier, il s’imposait comme Champion de France des 11-12 ans. « Moi », lâche-t-il instinctivement, sourire aux lèvres, lorsqu’on demande à Arthur Salafa qui est le plus compétiteur entre lui et son père.
Sa combativité sur le court, il la puise de son idole de toujours, Rafael Nadal. Pour ce qui est de son jeu porté vers l’avant, il tient le polonais Hubert Hurkacz pour responsable. « Si je devais jouer contre Arthur, il faudrait un concours de circonstances pour que je l’emporte », glisse Simon Salafa. « Je devrais avoir la meilleure forme possible et que lui rate un peu », reconnaît celui qui a longtemps pratiqué le tennis avant de se reconvertir en entraîneur et préparateur physique.
Côté entraînement, la méthode Salafa est bien rodée. « Il s’entraîne le matin et l’après-midi les lundis, mardis et jeudis. Le vendredi c’est variable et le samedi c’est une petite séance », détaille Simon. Un rythme effréné, auquel il faut ajouter les cours et les devoirs. « J’arrive à bien m’organiser avec mes parents. Je travaille un peu le soir et le mercredi après-midi. Le week-end, j’essaie de prendre de l’avance car je sais que je serai fatigué en semaine, comme je fais beaucoup d’efforts physiques », explique-t-il.
La semaine prochaine, Arthur Salafa disputera les championnats régionaux. Ensuite, il s’envolera pour la République Tchèque à l’occasion d’un tournoi de catégorie 1 à Rakovnik. « Dans un premier temps, je compte devenir professionnel. À plus long terme, je veux remporter Roland-Garros ou un Grand Chelem », glisse le Français né en 2012, des étoiles plein les yeux.
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