Lors du match opposant le Toulouse football club (TFC) à Reims, ce dimanche 22 octobre, les Violets sont parvenus à accrocher le nul 1-1. Mais au-delà de la performance sportive, les Violets s’illustrent pour avoir battu un record de France cette saison. Celui des sauvetages grâce aux poteaux…
Le nouveau “poto” salvateur du Toulouse Football Club : le poteau. Il se dit dans les travées du Stadium que, lors du match opposant le TFC à Reims ce dimanche 22 octobre (1-1), les Violets jouaient à 12. Et l’on ne parle pas là du “12e homme”, et donc des supporters… mais des cages du gardien Guillaume Restes. En effet, le montant gauche semblait aimanté !
Les tirs rémois ont rencontré par trois fois le même poteau : d’abord Yunis Abdelhamid (10e) sur une retournée, puis Junya Ito (14e) et enfin un centre en retrait dévié par César Gelabert (45e) qui passe à deux doigts du but contre son camp. Trois ballons qui aurait pu faire basculer le match en faveur de Reims, mais c’était sans compter sur la “baraka” des Toulousains. Une chance insolente qui dure depuis le début de la saison.
En effet, ce n’est pas la première fois que le TFC peut remercier les poteaux. Au total, les Violets ont été sauvés à 10 reprises par leurs montants, ou au moins ces derniers ont permis de ne pas voir le score s’aggraver. D’abord face à Clermont (2-2) où les tirs auvergnats trouvent deux poteaux sur leur route, ensuite lors du match contre l’OM (0-0) lors duquel deux poteaux ont également été touchés par les Marseillais, puis durant la rencontre face à Lens où malgré la défaite 2 à 1 le TFC a limité la casse grâce à deux transversales, et encore un poteau toulousain contre Brest (1-1) qui permet de ramener un point.
Et bien sûr, les trois de dimanche dernier face à Reims. À ce jour, aucune équipe n’égale le TFC qui détient donc le record de France du sauvetage par poteaux… Et même celui des cinq plus grands championnats d’Europe.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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