Pour la 19e journée de Top 14, le Stade Toulousain se déplace du côté de Bordeaux pour défier l’UBB dans un Matmut Atlantique qui s’annonce d’ores et déjà bouillant.
En Gironde, les Rouge et Noir s’avancent vers un défi immense. Ce dimanche 23 mars, le Stade Toulousain défie l’UBB au Matmut Atlantique dans le cadre de la 19e journée de Top 14. Pour cette rencontre délocalisée, Toulouse se déplace sans ses internationaux, au repos. Au total, c’est une quinzaine de joueurs qui sont officieusement indisponibles suite au sacre des Toulousains du XV de France dans le Tournoi des VI Nations.
Pour ce faux-doublon, ultime rencontre du genre cette saison, les Haut-Garonnais souhaiteront prendre leur revanche du match aller, où l’UBB s’était imposée à Ernest Wallon en septembre (12-16). Encore à ce jour, cette rencontre est la seule défaite à domicile de la saison, toutes compétitions confondues. Plus marquant encore, il s’agit du seul revers concédé en Haute-Garonne sur les trois dernières années. Ainsi, on peut imaginer que les hommes d’Ugo Mola aient à cœur de renvoyer la pareille aux Bordelo-béglais.
Néanmoins, ce ne sera pas chose aisée de s’imposer contre l’UBB, chez elle. Dauphin du Stade Toulousain, le club girondin est à cinq points des Rouge et Noir. Une victoire des locaux leur offrirait l’occasion de recoller au leader. De plus, l’Union Bordeaux-Bègles s’étaient déjà imposée contre le champion en titre de Top 14 l’an dernier, dans le même stade. Cette victoire mémorable avait été arraché dans les ultimes minutes (31-28).
En cas de victoire du Stade Toulousain contre l’UBB, l’écart au classement des Occitans serait considérable, entre neuf et dix points, alors qu’il restera encore sept matchs à jouer sur la saison régulière. Si la déception est de mise en Gironde, Toulouse sera sous la menace des Bordelo-Béglais, mais aussi des Toulonnais, actuels troisièmes du classement de Top 14. De plus, une victoire mettrait le club des Sept Deniers en confiance avant les phases finales de la Champions Cup, qui s’annonce d’ici à deux semaines.
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