23 Février 2025
23 Février 2025
L’université Toulouse II Jean-Jaurès, le Mirail, va payer 680 000 euros pour rénover le bâtiment “Gai savoir”. Il a été squatté pendant deux mois par des opposants à la éforme des retraites qui ont dégradé les locaux et le matériel. Les travaux doivent être finis pour la rentrée.
Les comptes sont faits. L’université Toulouse II Jean-Jaurès va devoir débourser 680 000 euros pour réparer les dégâts du bâtiment “Gai savoir”, a-t-on appris mercredi 28 juin, auprès de l’établissement. Ce montant comprend la remise en état des peintures, le remplacement du mobilier, du matériel informatique et audiovisuel endommagé.
Ce lieu qui accueille en temps normal des étudiants en Lettres, en philo, en musicologie ou en Arts du spectacle a été occupé illégalement pendant deux mois par des opposants à la réforme des retraites. Les squatteurs se sont relayés jour et nuit entre le 8 mars et le 1er mai pour empêcher la tenue des cours et des activités administratives. L’université du Mirail a porté plainte dès le deuxième jour d’occupation, mais n’a pas pu récupérer les locaux avant le début du mois de mai.
Les travaux de réhabilitation doivent être terminés au début du mois de septembre, juste à temps pour la rentrée universitaire, selon la communication de l’établissement. Pour l’heure, seuls les locaux utilisés par le personnel administratif ont été remis en état.
Un détail de taille n’est pas encore déterminé : quelle part de la facture sera prise en charge par les assurances ? La facture pourrait aussi être entièrement payée par de l’argent public, notamment du ministère de l’Enseignement supérieur.
Outre la facture de 680 000 euros de dégâts du bâtiment “Gai savoir”, il faut également noter près de 80 000 euros de travaux réalisés après l’occupation en début d’année du grand amphithéâtre de l’université du Mirail. Ce dernier a aussi été vandalisé par des opposants la réforme des retraites.
Commentaires
Georges Vignola le 23/02/2025 à 14:33
Bonjour
Concernant les dégradations et l'occupation illegales de l'université : Quid des coupables ? Quelles poursuites et quelles sanctions ?
Merci