L’avionneur toulousain ATR a dévoilé, ce mercredi 18 mai, son plan pour sa nouvelle génération d’avions régionaux, l’ATR ‘EVO’, plus respectueux de l’environnement. Ils pourront fonctionner intégralement avec du carburant durable.
ATR se met au vert. Le constructeur aéronautique toulousain a dévoilé son futur projet, l’ATR ‘EVO’, ce mercredi 18 mai, qu”‘il prévoit d’ici 2023. L’avionneur indique qu’au cours des prochains mois, ils travailleront “avec des compagnies aériennes, des motoristes et des fournisseurs de systèmes”.
“Le plan prévoit un design ultramoderne et un nouveau système propulsif avec une capacité d’hybridation”, indique l’avionneur dans un communiqué. L’ATR ‘EVO’, “s’appuiera sur des technologies innovantes qui permettront d’améliorer considérablement les performances de l’avion, ses coûts opérationnels et son empreinte environnementale“.Les avions seront également équipés de nouvelles hélices, d’une cabine et de systèmes améliorés”, précise le groupe.
“Cette nouvelle génération d’appareils nous permettra de faire un pas de plus vers une aviation responsable. Conséquence, une fois commercialisé, le nouvel ATR ‘EVO’ ouvrira la voie à un futur décarboné pour le transport aérien. Ses atouts-clés sont une amélioration de 20 % du rendement énergétique global et sa compatibilité 100 % avec le carburant d’aviation durable (SAF). Autrement dit, propulsé au kérosène, l’appareil émettra plus de 50 % de CO² de moins qu’un jet régional. Avec 100 % de SAF, ses émissions seront proches de zéro”, explique Stefano Bortoli, le président exécutif d’ATR.
Détenu par Airbus et Leonardo (ex-Finmeccanica), grand groupe aéronautique italien, ATR est basé à Blagnac qui est spécialisée dans les turbopropulseurs, c’est à dire les avions à hélices dédiés au transport régional. Le constructeur, qui annonce fournir ses appareils à plus de 200 compagnies dans le monde, prévoit la mise en service d’avions régionaux plus respectueux de l’environnement d’ici à 2030.
Kévin Carrière
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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