Deux personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre de l’enquête ouverte après des accusations de maltraitance à l’ATPA-SPA de Toulouse.
Depuis plusieurs mois maintenant, le refuge de l’ATPA-SPA de Toulouse, qui n’appartient pas au réseau de la Société protectrice des animaux (SPA), est visé par une enquête. Et, dans le cadre de celle-ci, deux personnes ont été placées en garde à vue ce matin du mardi 8 octobre. Il s’agit d’un salarié et d’un vétérinaire de l’ATPA-SPA, selon les informations de La Dépêche, que Céline Gardel, capitaine de police et présidente de l’association Les4pattounes, nous a confirmées.
Cette dernière avait porté plainte le mercredi 13 mars dernier pour dénoncer « les sévices graves et actes de cruauté » sur les animaux recueillis par le refuge. « Il y a des dysfonctionnements de l’ATPA-SPA qui ont été portés à notre connaissance et que nous avons redirigés vers les services compétents. Des personnes ciblées, dont un salarié, sont accusées, de sévices graves et d’actes de cruauté sur les animaux. Ensuite, les euthanasies ne seraient pas pratiquées de manière réglementaire. L’objectif est de faire la lumière sur cette situation », nous rapportait Céline Gardel.
Avant cela, plusieurs bénévoles et salariés de l’ATPA-SPA avaient fait état de manquements, notamment « des euthanasies non justifiées, des travaux non entrepris, des manques de soins vétérinaires, du manque de respect envers les bénévoles et les employés ou encore des exclusions sans raisons de bénévoles ». Ils avaient alors lancé une pétition pour « changer la politique actuelle du refuge ».
De son côté, l’ATPA-SPA, par la voix de sa vice-présidente, Madame Anne-Marie Aubert avait dénoncé des « accusations calomnieuses, visant à lui imputer des faits de mauvais traitements sur les animaux ou encore d’euthanasies injustifiées, colportées sur les réseaux sociaux et autres médias par quelques individus aussi inconséquents que malveillants qui ont été exclus de l’association en raison, précisément, de leurs comportements irrespectueux des règles du refuge et inadaptés ou inappropriés avec les animaux ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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