23 Février 2025
23 Février 2025
Le dimanche 30 juillet dernier, le décollage d’un A320 d’Easyjet de Toulouse ne s’est pas déroulé comme prévu. Le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) a ouvert une procédure ce jeudi 10 août en raison d’un « incident grave ».
L’aéroport Toulouse-Blagnac est au cœur d’une enquête après un « incident grave » survenu lors du décollage d’un A320 d’Easyjet. Celle-ci est menée par le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) qui est chargé d’enquêter lorsqu’un accident ou incident aérien a lieu en France ou dans les eaux internationales du moment que cela implique un aéronef français. Et cette fois-ci, les faits ont eu lieu à Toulouse, le dimanche 30 juillet dernier lorsqu’un A320 d’Easyjet a décollé de la Ville rose en direction de Londres, mais une erreur s’est glissée dans la procédure.
Selon les informations diffusées par BEA, l’enquête fait suite à une faute faite par le pilote de l’avion en direction de Londres. Celui-ci aurait assuré un « Takeoff from wrong intersection », en anglais. Traduction : il a effectué un « décollage depuis un pont d’alignement erroné ». En d’autres termes, l’avion n’a pas décollé au bon endroit. Si le BEA ne précise pas les détails exacts concernant la dangerosité de cette erreur, il estime qu’elle est suffisamment grave pour ouvrir une enquête.
À noter que le classement de l’événement en tant qu’incident grave est le niveau le plus élevé avant un accident. Dans son compte rendu, le bureau d’enquêtes a en revanche précisé qu’il n’y avait eu aucune conséquence humaine ou sur l’appareil. L’enquête ouverte le jeudi 10 août a pour « unique objectif l’amélioration de la sécurité aérienne ». Celle-ci ne cherche pas non plus à déterminer les fautes ou les responsabilités, mais plutôt à caractériser les circonstances de cette erreur.
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