Le port du masque n’est plus obligatoire depuis ce lundi 16 mai 2022 dans les transports, à Toulouse comme ailleurs. Cependant, il reste tout de même “recommandé” a précisé Olivier Véran, le ministre de la Santé. Quant aux Toulousains, leurs avis divergent.
Premier jour sans masques dans les transports en commun à Toulouse. Depuis ce lundi 16 mai, les usagers peuvent circuler à visage découvert. Dans le métro toulousain, les avis sont partagés. D’un côté se trouvent ceux qui continuent de le garder, soit parce qu’ils n’étaient pas informés de la fin de cette contrainte, soit parce qu’ils craignent encore la contamination. Carole, 38 ans, qui dispose de deux masques, n’est pas encore prête à l’ôter : « Pour l’instant, le virus est toujours là. Lorsqu’il n’y aura plus aucun risque j’envisagerai de le retirer. » D’autres usagers préfèrent continuer à garder le masque pour des questions d’hygiène. A l’image de Pascal, 27 ans : « En ce moment, il y a des fortes chaleurs ainsi que de la poussière et du vent. Le masque protège de nombreuses bactéries et des allergies. »
Et d’un autre côté, des voyageurs ont totalement abandonné le masque comme Julien, 19 ans, qui voit cette décision d’un bon œil. « C’est une bonne nouvelle ! On peut enfin respirer ». Sylvie, 23 ans, partage cet avis avec enthousiasme : « Pour les passionnées de maquillage, cette fin du masque fait plaisir. Plus besoin de retouche tous les matins ». Antoine, 28 ans, « le masque est dans mon sac. On ne sait jamais ! »
Mais, parmi ceux qui ont “tombé le masque”, certains restent prudents. Pour Catherine, 40 ans : « Les sentiments sont partagés. D’un côté cela fait du bien, d’un autre c’est effrayant. » Tiphaine, 35 ans, affirme que « qu’elle portera le masque lorsqu’il y aura du monde ou lors des discussions trop proche. »
Certes, l’épidémie se trouve sur une pente descendante depuis un mois, mais ce sont encore 361 nouveaux cas de Covid-19 pour 100 000 habitants qui sont détectés en Occitanie. Le gouvernement recommande ainsi le port du masque dans les lieux clos pendant les heures de pointes. Il n’exclut pas un retour du masque en cas d’énième rebondissement de la pandémie.
Erica Dodo Bounguendza
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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