Ce vendredi 29 septembre, de nombreux agents de la Mairie et de la Métropole de Toulouse seront en grève contre la réorganisation des services nommée “Proxima”. Le projet consiste à redéployer les services municipaux à travers cinq territoires. Une décision qui ne fait pas l’unanimité.
La réorganisation des services municipaux de la mairie de Toulouse et de la Métropole ne fait pas l’unanimité. Dès le mois de janvier 2024, la Municipalité va réaffecter certains agents à l’un des cinq nouveaux territoires administratifs de la Ville. Cependant, le déploiement du projet nommé “Proxima” ne suscite toujours pas l’intérêt des syndicats. Sud 31 et la CGT, ces derniers, appellent à la grève le vendredi 29 septembre, comme ils l’indiquent sur leurs réseaux sociaux.
Dans leur tract, les syndicats déclarent : « Proxima, nous n’en voulons toujours pas. » En effet, pour la CGT et Sud 31, cette réorganisation des services concernerait près de 4 500 agents de la Ville. Ces derniers pourraient être amenés à changer de lieu de travail, d’horaire, voire même parfois de poste, selon les syndicats. Pour eux, « Proxima n’est pas une simple réorganisation, c’est une refonte totale du fonctionnement des services de la Ville et de la Métropole basée sur un modèle d’organisation en territoires. »
Ils déplorent également que la direction leur ait imposé cette réforme, même si une étude d’impact réalisée par un cabinet externe aurait démontré « une crainte élevée de risques psychosociaux, allant même jusqu’à comparer certains aspects à ce qui s’est passé à France Télécom. » L’intersyndicale dénonce également un déni de la part de la direction. Elle explique : « La mise en œuvre est prévue pour le 1er janvier 2024, mais nous savons déjà que, pour de nombreux agents, les services, voire les locaux, ne seront pas prêts à temps. »
Ainsi, dans ce contexte, l’intersyndicale appelle les agents à se mobiliser ce vendredi 29 septembre. C’est également le jour où le Conseil municipal de Toulouse se réunit. Sud 31 et la CGT souhaitent alors : « Dénoncer la mise en danger des agents due à une gestion catastrophique des ressources humaines ; Rappeler que l’employeur a l’obligation de protéger la santé physique et mentale de ses agents ; Demander le gel des situations administratives des agents n’ayant pas d’affectation et l’engagement ferme de la collectivité de renoncer à tout licenciement à l’issue du processus de mobilité ; Enfin, dénoncer la dégradation du service public et défendre un service public de qualité. » Pour ce faire, l’intersyndicale donne rendez-vous ce vendredi au square Charles de Gaulle à 9h.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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