Le bâtiment Gai Savoir, situé au sein de l’université Jean-Jaurès, est occupé illégalement depuis le 8 mars dernier. La présidence constate “une augmentation des dégradations” au fil des jours et réclame son déblocage.
Libérer le bâtiment Gai Savoir “afin de permettre le retour à un climat serein sur le campus”. C’est ce qu’a réclamé la présidence de l’université Toulouse II Jean-Jaurès, dans un communiqué publié ce lundi 17 avril. “La communauté universitaire, dans son immense majorité, est profondément indignée par un climat de tension qui ne peut désormais plus perdurer”. Pour rappel, le bâtiment est occupé illégalement par des étudiants et des militants extérieurs depuis le 8 mars dernier.
Pour lutter face à cette occupation, l’établissement affirme avoir pris des mesures. Le bâtiment “a fait l’objet d’une fermeture administrative et une plainte a été déposée par l’établissement auprès du procureur de la République”, poursuit la présidence de l’université du Mirail. Malgré la mesure, le lieu est toujours occupé.
“Depuis plusieurs jours, nous observons une tension qui s’accentue sur le campus du Mirail, avec une augmentation des dégradations dans le bâtiment occupé et un blocage de l’ensemble du campus qui s’est accompagnée de comportements brutaux, de violences et de vols”, poursuit la présidence.
Au départ, ce mouvement a vu le jour pour protester contre la réforme des retraites. Mais le projet d’origine a complètement dérivé. Le communiqué pointe d’ailleurs une “occupation, conduite au titre de revendications parfois très éloignées de la réforme des retraites”.
Les occupants ont usé de tout pour faire valoir leurs nouvelles revendications. “Déclenchement des alarmes incendies, pillage d’un point de restauration du CROUS, intrusion dans le bâtiment de la présidence”. L’objectif ? l’attribution d’une note plancher de 10 sur 20 à tous les étudiants pour toutes les épreuves d’examens du second semestre pour ne pas pénaliser les grévistes et toutes celles et ceux qui n’ont pu assister aux cours en raison des blocages.
Julien Sournies
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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