À la veille de la journée internationale de lutte contre le cancer de l’enfant, qui se déroule le 15 février, le CHU de Toulouse met en avant un traitement novateur contre des effets secondaires de la chimiothérapie.
Le CHU de Toulouse mène une étude pour améliorer le déroulement de la chimiothérapie des enfants. “Le traitement provoque certains effets secondaires douloureux compromettant parfois la prise en charge des petits patients”, explique l’établissement de santé dans un communiqué. “C’est le cas des mucites, soignées par la prise de médicaments tels que la morphine.”
Cet effet indésirable de la chimiothérapie est lié à une altération du renouvellement des muqueuses de la bouche qui provoque des plaies. Du coup, l’alimentation des enfants se trouve limitée, et cela entraîne une perte de poids, voir une dénutrition. “Lorsque les mucites évoluent vers une forme sévère, les médecins peuvent être amenés à réduire les doses de la chimiothérapie, voire à stopper temporairement le traitement”, selon le CHU.
Une équipe du service d’hémato-oncologie de l’hôpital des enfants du CHU de Toulouse a donc lancé une étude visant à traiter les mucites par laser. Son nom en interne : Curalase01. Elle “tend à démontrer que le laser de faible puissance peut réduire l’incidence et la sévérité des mucites, avec l’absence d’atteintes secondaires notables”, selon le communiqué de l’établissement.
L’étude a démarré, il y a presque un an, en mai 2021. Elle est menée par une unité de recherche clinique pédiatrique pilotée par le professeur Marlène Pasquet, médecin du service d’hématooncologie du CHU de Toulouse. Ce protocole permettra à l’ensemble des enfants concernés sur le territoire national de bénéficier de ce traitement innovant”, espère le centre hospitalier.
La rédaction
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