Au regard du succès de la piétonnisation du pont Saint-Pierre, la mairie de Toulouse de prolonger sa fermeture à la circulation des voitures jusqu’au 18 septembre.
L’expérience est prolongée d’un mois. La mairie de Toulouse a décidé de prolonger la fermeture du pont Saint-Pierre à la circulation des voitures jusqu’au 18 septembre. L’ouvrage restera donc réservé aux piétons et aux cyclistes jusqu’à la fin de l’été.
Le pont Saint-Pierre, au centre-ville de Toulouse, est fermé à la circulation automobile depuis le 18 juillet. Une piste cyclable est mise en place. De même que du mobilier urbain, comme des tables de pique-nique, des transats ou encore des jeux pour les enfants. Sans oublier une fresque artistique peinte sur toute la longueur du pont. Il était prévu que la circulation des voitures puisse reprendre mardi 23 août, mais ce ne sera pas le cas.
« Cette opération a rencontré un fort succès avec notamment une augmentation importante des piétons et cyclistes utilisant cet axe pendant la piétonnisation estivale du pont », explique la municipalité de Toulouse dans un communiqué. « C’est pourquoi la Mairie de Toulouse a décidé de prolonger l’expérimentation afin que piétons, cyclistes et flâneurs puissent profiter du pont jusqu’à la fin de l’été. »
« La piétonnisation du pont au moment de la rentrée permettra aussi de mieux évaluer les impacts sur la circulation dans les quartiers limitrophes, afin de nourrir la réflexion et la concertation sur l’avenir du pont Saint-Pierre à plus long terme », indique encore la Mairie de Toulouse. Un temps évoquée, la fermeture définitive du pont Saint-Pierre à la circulation des véhicules n’est cependant pas à l’ordre du jour.
Il convient de rappeler que dès 2023, les habitudes des Toulousains seront une nouvelle fois bouleversées puisqu’une voie de circulation du pont Saint-Pierre sera simplement supprimée. Elle sera remplacée par une piste cyclable à double sens. Les voitures ne pourront rouler que dans un sens, de Saint-Cyprien vers la place Saint-Pierre.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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