Selon la préfecture de Haute-Garonne, la manifestation contre la réforme des retraites de ce mardi 6 juin à Toulouse « s’est déroulée correctement » et ce, malgré quelques dégradations.
La préfecture de Haute-Garonne vient de faire un premier bilan de la manifestation à Toulouse. Les principales organisations syndicales appelaient à une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi 6 juin. Selon les services de l’Etat, 8 000 personnes ont pris part au rassemblement organisé dans la Ville rose, contre 50 000 pour les syndicats. Une manifestation qui « s’est déroulée correctement », souligne la préfecture du département dans un communiqué de presse.
Les services de l’Etat relèvent, toutefois, « quelques dégradations contre des biens publics et privés », notamment « des graffitis », « des dégradations de mobiliers urbains » et « un feu de poubelle », commis par « un groupe de black blocks d’environ 40 personnes s’imposant devant le cortège, au milieu d’un groupe hétéroclite de 600 personnes au plus fort ». Toujours d’après la préfecture celui-ci « a affronté ponctuellement les forces de l’ordre » et réalisé « des jets de projectiles » sur celles-ci.
« Une nouvelle fois, les black blocks et leurs soutiens, ont tenté d’instrumentaliser la manifestation pacifiquement organisée, pour commettre des dégradations. Ils n’y sont que partiellement arrivés », estiment les services de l’Etat dans leur communiqué. Le préfet de la Haute-Garonne, Pierre-André Durand, indique qu’il « condamne ces comportements inadmissibles et remercie les forces de l’ordre et les services de secours pour leur engagement ».
En tout, huit personnes ont été interpellées. « Une manifestante a, lors de son interpellation, été mise à terre et menottée. Comme elle présentait des signes de malaise, elle a immédiatement été examinée par les services de secours, qui ont jugé qu’une prise en charge médicale n’était pas nécessaire. Elle a donc pu être placée en garde à vue », détaille la préfecture qui, pour rappel, avait autorisé l’utilisation de drones par les forces de l’ordre durant la manifestation afin que celle-ci « se déroule normalement, ne soit pas assimilée aux actes du groupe de casseurs précité et soit protégée de leurs actions de vandalisme ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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