24 Février 2025
24 Février 2025
Le collectif féministe “Nous Toutes 31” organise une marche à Toulouse ce 19 novembre, quelques jours avant la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
La journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, c’est le 25 novembre prochain. Mais le collectif féministe “Nous Toutes 31” a prévu de se mobiliser dans les rues toulousaines dès ce samedi 19 novembre. Une marche est organisée aux côtés d’autres organisations féministes, « pour dire “stop” aux violences patriarcales et pour dénoncer les dysfonctionnements de la police et de la justice ».
Le départ se fera à 14h30 devant le Palais de Justice de Toulouse. « Arrivez en avance si vous voulez une pancarte », prévient l’organisation sur Facebook. La première étape de la manifestation sera une succession de prises de paroles devant le tribunal. La marche contre les violences sexistes et sexuelles prendra ensuite la direction du Grand Rond, avec un arrêt devant le monument aux morts. Elle se terminera ensuite en musique et en chants.
« Les féministes le rappellent depuis des décennies : les violences sexistes et sexuelles sont massives. Elles concernent l’ensemble de la société. Nous ne sommes toujours pas entendues. » regrette le collectif dans un communiqué, avec des chiffres éloquents.
« Seulement 0,6 % des violeurs sont condamnés et chaque année 125 000 femmes sont victimes de violences de leur conjoint ou ex-conjoint », dénoncent les co-organisatrices de la marche avant de rappeler « qu’une femme meurt tous les 2 à 3 jours assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon : depuis le 1er janvier 2022, 118 féminicides ont été commis ».
Face à cela, “Nous Toutes 31” demande « un investissement de deux milliards d’euros chaque année pour garantir le renforcement des outils déjà disponibles, la formation adéquate des personnes qui accueillent et accompagnent les victimes, notamment en créant des tribunaux spécialisés comme dans d’autres pays, la création de places dans les hébergements d’urgence. Et également des campagnes de prévention massives parce que nous devons agir avant que les violences n’aient lieu. Il est temps ! »
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