Une menace de mort a été taguée sur la devanture des locaux du PCF de Haute-Garonne dans la nuit du 22 décembre.
Le Parti communiste français (PCF) en Haute-Garonne a reçu une bien mauvaise surprise pendant les fêtes de fin d’année. Une menace de mort a été taguée sur la devanture des locaux du PCF local dans le quartier Basso Cambo à Toulouse. Les faits se sont déroulés dans la nuit du 22 décembre. Mais ils ont été révélés le 2 janvier dans les colonnes de La dépêche du Midi.
Il est écrit avec une bombe rouge « Mort aux révisios, vive le P.C reconstitué ». La menace est accompagnée d’un dessin : une faucille et un marteau. Le secrétaire départemental du parti a porté plainte.
« Une menace de mort contre un parti politique, c’est une menace de mort contre des hommes et des femmes, de milliers d’élus et dizaines de milliers de militants », s’est indigné Pierre Lacaze, le secrétaire départemental en Haute-Garonne du PCF dans La dépêche du Midi.
Ce dernier est dubitatif sur les termes de la menace. « Personne ne nous traite de révisionnistes, c’est plutôt un terme employé pour l’extrême droite. Le PC reconstitué ? Je ne sais pas à quoi il est fait allusion », déclare Pierre Lacaze.
« Nous avons immédiatement porté plainte pour effraction, dégradation et menace de mort. Les policiers estiment que la répétition des faits peut encore plus caractériser la menace de mort », indique le secrétaire départemental. En effet, des tags similaires ont aussi été signalés dans d’autres départements.
Aussi, la ville de Toulouse, la CARSAT et Tisséo, dont des sites se trouvent à proximité, ont été invités à conserver les images de leurs caméras se trouvant aux environs.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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