23 Février 2025
23 Février 2025
Après avoir été condamnés à une amende avec sursis pour avoir dérobé le portrait du président dans une mairie, deux militants écologistes sont jugés en appel à Toulouse. Ils espèrent être relaxés au nom de l’urgence climatique.
Deux militants écologistes du collectif ANV COP21 comparaitront devant la cour d’appel de Toulouse mardi 13 juin pour avoir décroché le portrait officiel d’Emmanuel Macron de la mairie de Mérenvielle (Haute-Garonne) durant l’été 2019. Ils avaient été condamnés en première instance à une amende de 200 euros avec sursis, comme l’avait requis la procureure. Le parquet considère que le décrochage du portrait présidentiel constitue une atteinte au symbole de la République.
Les deux militants espèrent obtenir leur relaxe au nom de « l’état de nécessité et de la liberté d’expression pour une action visant à interpeller symboliquement les décideurs politiques, pour la mise en œuvre de mesures concrètes, et ambitieuses pour lutter contre le dérèglement climatique ».
« Des activistes d’ANV COP21 étaient allés décrocher le portrait d’Emmanuel Macron pour dénoncer l’inaction climatique du gouvernement. Malgré le caractère symbolique et non-violent de cette action, quatre années de procédures judiciaires ont suivi. Elles devraient trouver leur conclusion ce mardi, où se tiendra le procès en appel », écrit le collectif dans un communiqué.
Pour les deux militants, il s’agissait d’un geste symbolique et non-violent, destiné à interpeller les décideurs politiques sur l’urgence climatique et sociale. Leur avocat plaidera la relaxe. Ils espèrent une décision similaire à celle de la cour d’appel de Bordeaux.
« À Bordeaux, les membres d’ANV COP21 passés en procès pour une action similaire, ont fini par être relaxés après deux passages en appel », note le collectif. « Nous espérons que la justice en arrivera à la même conclusion demain à Toulouse.
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