L’Opéra et l’Orchestre du Capitole se réunissent au sein d’une seule et même entité baptisée “Établissement public du Capitole”, gérée par Toulouse Métropole. Le préfet de la Région Occitanie et de la Haute-Garonne, siège également au conseil d’administration.
Ils ne font plus qu’un. L’Opéra national et l’Orchestre national du Capitole sont devenus, à compter du 1er janvier dernier, un seul et même établissement public administratif, dénommé “Établissement public du Capitole“. Cela signifie qu’ils bénéficient désormais « d’une personnalité juridique distincte et d’une autonomie financière », explique Toulouse Métropole, qui assure encore leur gestion. Toutefois, les deux établissements gardent leurs missions originelles, à savoir la « production et diffusion de spectacles lyriques, musicaux, chorégraphiques et de concerts symphoniques, le développement de la vie musicale et le rayonnement à l’échelle régionale, nationale et internationale, la sensibilisation et l’éducation artistique de tous les publics, la formation et l’insertion des professionnels du secteur…», énumère la collectivité. “L’Établissement public du Capitole” comprend également la gestion de la Halle aux grains.
« Employant plus de 400 collaborateurs permanents (artistes, techniciens et équipes administratives), l’Établissement public du Capitole comptera parmi les plus grandes institutions culturelles françaises en région », se réjouissent les élus de la Métropole. À la présidence de son conseil d’administration (CA) : Francis Grass, adjoint au maire de Toulouse, délégué à la Culture et au Mécénat. Six autres élus de Toulouse Métropole siègent au CA, ainsi que l’État, représenté par le préfet de la Région Occitanie et préfet de la Haute-Garonne.
« Claire Roserot de Melin poursuit sa mission à la direction générale de l’établissement public, avec Christophe Ghristi qui assure depuis 2018 la direction artistique de l’Opéra national du Capitole et Tarmo Peltokoski, qui vient d’être désigné à la direction musicale de l’Orchestre national à compter de 2024 », terminent les élus.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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