Une véritable pièce d’or d’une valeur de 340 euros s’est glissée dans l’une des galettes de rois de la pâtisserie La Bonbonnière à Toulouse. Les clients ont jusqu’au 15 février prochain pour tenter de la trouver.
Attention aux dents. Une fois les fêtes de fin d’année passées, l’heure est à la galette des rois. Et à Toulouse, la dégustation de ce gâteau peut prendre une tout autre tournure. En effet, l’entreprise spécialisée dans l’expertise de bijoux le Comptoir de l’Or s’associe à la pâtisserie la Bonbonnière pour organiser une véritable chasse au trésor. Les partenaires ont glissé, dans l’une des galettes vendues par l’enseigne de la rue des Tourneurs, une pièce d’or de vingt francs sur laquelle est frappé le profil de l’empereur Napoléon.
Une fève peu commune, puisque sa valeur s’élève à 340 euros. « Créée le 28 mars 1803 par le premier consul Napoléon Bonaparte, cette pièce porte plusieurs effigies, et a la même valeur que le Louis d’Or qui arbore celui de Louis XIV. La pièce du Napoléon d’Or est restée en usage jusqu’à la première guerre mondiale », explique la société. Les clients ont jusqu’au 15 février prochain pour tenter de la trouver.
La présence d’une pièce d’or dans ce traditionnel gâteau de l’Épiphanie peut paraître surprenante de nos jours. La plupart des fèves étant, depuis la fin du XIXème siècle, des petites statuettes représentant des personnages en porcelaine. Toutefois, la forme de ces fèves déposées dans les galettes a évolué au cours de l’Histoire. Dans l’Antiquité, une vraie fève en forme de haricot, considérée comme un symbole de vie et de fécondité, permettait d’élire le roi du jour. Puis, une pièce d’or ou d’argent l’a progressivement remplacée dans les familles les plus fortunées. C’est cette tradition que le Comptoir de l’Or souhaite aujourd’hui remettre au goût du jour.
À la suite des fêtes de fin d’année, la période de la galette des rois est un moment convivial pour les familles, mais également un temps fort de l’année pour les boulangers. « Dans la continuité de notre implication constante dans le tissu économique local des villes dans lesquelles nous sommes implantés, c’est tout naturellement que nous avons décidé de lancer cette opération. C’est aussi l’occasion pour nous de démocratiser le métal jaune, de faire preuve de pédagogie autour de son accessibilité » termine Laurent Schwarz, président-directeur du Comptoir National de l’Or.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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