Ce vendredi 3 novembre, la police a procédé à l’évacuation du squat installé dans un bâtiment de l’université Jean-Jaurès de Toulouse. Plusieurs personnes avaient déjà fait l’objet d’une expulsion à Saint-Martin-du-Touch le mercredi 25 octobre dernier.
Nouvelle intervention des forces de l’ordre ce vendredi 3 novembre. C’est l’association Utopia 56 qui lance l’alerte sur les réseaux sociaux. Ce matin, la police a procédé à l’évacuation du squat installé dans un bâtiment de l’université Jean-Jaurès à Toulouse, occupé depuis plus d’une semaine par plusieurs dizaines de personnes.
Expulsion en cours à l'université de Toulouse.
— Utopia 56 (@Utopia_56) November 3, 2023
Avec l'aide d'étudiants et de soutiens, des familles et hommes isolés y avaient trouvé refuge il y a seulement quelques jours.
Sans solution, tous vont se retrouver de nouveau à la rue. pic.twitter.com/Z4oZBKm0KC
L’origine de cette occupation remonte à la semaine précédente, lorsque les forces de l’ordre ont évacué près de 160 personnes, y compris des enfants, d’un squat situé à Saint-Martin-du-Touch, à l’Ouest de Toulouse. Le groupe d’individus avait été expulsé des anciens bâtiments du Victoria Center, situés à proximité des pistes de l’aéroport et du périphérique toulousain. Les autorités avaient alors déclaré que la préfecture de la Haute-Garonne assurait la prise en charge de 33 adultes et 20 enfants en nuitées hôtelières, en raison de leur vulnérabilité. Les services de l’État avaient également précisé que la plupart seraient des migrants en quête de refuge. Parmi ces personnes, trois familles et deux hommes seuls, en situation régulière, devaient faire l’objet d’un accompagnement social.
Seulement, une fois expulsées, certaines personnes du squat de Saint-Martin-du-Touch se sont alors installées dans l’ancien bâtiment “Épicure” désaffecté de l’université de Toulouse Jean-Jaurès. Mais la direction du campus avait immédiatement contacté les autorités car le bâtiment ne réunissait plus « les conditions requises pour l’accueil du public et le déroulement des activités administratives et pédagogiques ». L’établissement avait également ajouté : « Destiné à être détruit, ce bâtiment n’est, depuis lors, plus entretenu ni alimenté normalement en fluides : les installations permettant l’alimentation en eau ont notamment été démontées il y a plusieurs semaines ».
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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