D’après une étude de la plateforme de cours de langues Preply, Toulouse est la ville la plus polie de France. Toutefois, elle fait partie des moins généreuses.
Toulouse est la ville la plus polie de France. C’est en tout cas ce qui ressort d’une récente étude de Preply sur les communes les plus impolies. Pour établir son classement, la plateforme de cours de langues est allée interroger du 26 octobre au 1er novembre plus de 1 500 habitants des 15 plus grandes villes françaises. En se basant sur les comportements grossiers fréquemment observés, Preply a ensuite classé les communes sur une échelle de 1 à 10.
Résultat, c’est Lyon qui arrive en tête de ce classement avec une “note d’impolitesse” de 9,41, suivie de Marseille (9,26) de Nice (9,08) et enfin, de Paris (9,00). Et parmi les comportements impolis dont sont souvent témoins les Lyonnais, on retrouve en tête : être absorbé par son téléphone en public, ne pas ramasser les excréments de chiens, être bruyant en public et ne pas dire “merci” au conducteur à la sortie des transports en commun (covoiturage, bus, taxis, etc.).
Sur ce dernier point, Toulouse fait d’ailleurs figure d’exemplarité puisqu’il est très rare que les voyageurs ne remercient pas le chauffeur en sortant du bus. Ce qui pourrait expliquer pourquoi la Ville rose se place loin derrière Lyon dans ce classement. Sa “note d’impolitesse” n’est effectivement que de 7,15. Un score qui fait de Toulouse la ville la moins impolie de l’Hexagone devant Strasbourg (7,17) et Rennes (7,22). Rien d’étonnant dans la ville du “avec plaisir”.
Mais si Toulouse peut donc se targuer d’être une ville polie, elle n’est pas très généreuse. En effet, toujours selon l’étude de Preply, elle arrive à la quatrième place des communes les moins généreuses, derrière Rennes, Bordeaux et Clermont-Ferrand. 49% de ses habitants ne laissent effectivement aucun pourboire. Et à contrario, Nice qui fait partie des villes les plus impolies, est la plus généreuse de France. Politesse et générosité ne vont donc pas de pair.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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