Les soignants de la clinique privée des Cèdres de Cornebarrieu rejoignent le mouvement de grève entamé début juin par le personnel des urgences de Purpan, puis de Rangueil et rejoint par les sages-femmes de la maternité Paule de Viguier à Toulouse.
La grève des soignants s’intensifie à Toulouse et dans ses environs. Le personnel médical, administratif et technique de la clinique des Cèdres de Cornebarrieu, se joint au mouvement de contestation lancé début juin par les services d’urgence de l’hôpital Purpan, puis rallié par les urgentistes de Rangueil et les sages-femmes de Paule de Viguier.
Ainsi, les salariés des Cèdres manifesteront durant toute la journée du mardi 28 juin devant la clinique. « Le personnel de jour ne se présentera pas en poste dans son service et le personnel de nuit devra, sans doute, rester un peu plus longtemps afin que la direction et les cadres des services trouvent des solutions pour la continuité des soins des patients », expliquent les soignants dans un communiqué.
L’objectif des grévistes est de dénoncer un « manque de moyens humains », une « mauvaise rémunération » et une « trop grande disparité entre anciens et nouveaux ». Les soignants, comme le personnel administratif, pointent également du doigt les différences de salaires « entre les cliniques du même groupe Ramsay Santé », à savoir les cliniques de l’Union, Croix du Sud et des Cèdres.
Les salariés de la clinique demandent l’instauration d’une « prime de fidélisation pour tous (et non uniquement pour les nouveaux arrivants) », ainsi qu’une « augmentation sous forme de prime de 250 euros net pour tout le personnel (et non uniquement le personnel du bloc qui l’a déjà obtenu il y a quelque temps) ».
De plus, les soignants exigent que la charge de travail soit adaptée en fonction du nombre de salariés présents dans le service. « Le recrutement est difficile en ce moment et beaucoup de services en sous-effectif sont, malgré tout, sur une charge de travail inchangée, ce qui met la vie des patients en danger », concluent-ils.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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