La Mairie de Toulouse va tester un nouveau dispositif contre la prolifération des rats. Voici de quoi il s’agit.
Appâts empoisonnés, dératisation par furet… La Mairie de Toulouse déploie différentes méthodes pour limiter la prolifération des rats. Et depuis peu, elle teste un tout nouveau dispositif. Du nom de Securat, il consiste en l’installation de boîtes en métal sous les corbeilles de rues. La municipalité précise que ce dispositif « peut être utilisé comme un piège classique, avec des appâts solides ou liquides ou comme un outil de surveillance des populations de rats en temps réel ».
« Dans ce dernier cas, les boîtes sont remplies d’un placebo. Sa disparition indique le passage du rongeur et permet une intervention ciblée, le cas échéant », informe la Mairie dans un communiqué de presse. Un premier dispositif, « inaccessible aux enfants et aux animaux autres que les rats », est actuellement testé sous une poubelle du square Charles de Gaulle. La municipalité toulousaine prévoit d’en installer 29 autres « prochainement en centre-ville ».
En plus de cette nouvelle méthode de lutte contre la prolifération de ces rongeurs, la Mairie a lancé une campagne de communication “Stop aux rats”. Celle-ci a pour objectif de rappeler à chacun les bonnes pratiques, c’est-à-dire « ne rien jeter par terre », « jeter ses déchets dans les corbeilles » et « ne pas nourrir les pigeons (cette nourriture attire également les rats) ». D’ailleurs, la municipalité limite aussi la prolifération d’autres nuisibles.
Effectivement, elle met en place des pigeonniers contraceptifs ou stérilise les pigeons, mais installe aussi des moustiquaires, des climatiseurs et des nichoirs à chauve-souris au sein de certains équipements municipaux contre les moustiques, propose par ailleurs un service de désinfection et de désinsectisation face aux puces, blattes et punaises de lit ou encore à recours à l’effarouchement des étourneaux.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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