Neuf femmes élèves de l’école nationale de police à Toulouse ont porté plainte contre un brigadier-chef formateur pour harcèlement sexuel. Le dossier est entre les mains de la police des polices.
L’affaire embarrasse la police. Neuf femmes élèves gardiennes de la paix à l’école nationale de police de Toulouse ont porté plainte contre un brigadier-chef formateur pour harcèlement sexuel. Les faits qui lui sont reprochés remontent au mardi 5 avril. Durant une évaluation sur table, il aurait tenu à leur encontre des propos de nature sexuelle ne laissant aucune place à l’interprétation.
« Tous ces faits ont été commis le même jour, mardi 5 avril, au cours d’une épreuve écrite que surveillait le mis en cause. Ces jeunes femmes décrivent toutes la même chose : pendant l’épreuve, ce brigadier-chef s’est rapproché d’elles, et leur a tenu individuellement des propos de nature sexuelle… », selon le parquet de Toulouse, cité par Actu.fr. L’affaire, est désormais traitée par l’inspection générale de la police nationale, la police des polices.
Par ailleurs, une autre femme, fonctionnaire de police, a également déposé une plainte contre le même individu après avoir reçu de nombreux appels de sa part.
L’homme mis en cause est âgé d’une cinquantaine d’années, selon La dépêche du Midi. Il a été renvoyé chez lui après l’incident le mardi 5 avril et se trouve à présent en arrêt maladie. Il n’a pas pu s’expliquer devant les enquêteurs. Un proche a indiqué au quotidien que « ce policier a toujours été bien noté et bien considéré ». Il aurait vécu une séparation familiale « compliquée » qui aurait entraîné un séjour en maison de repos et un traitement psychiatrique. « Cela n’excuse rien, mais cela peut expliquer ses débordements. »
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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