La résidence Phoebus, à Toulouse, abrite temporairement une colocation d’une soixantaine d’étudiants, réfugiés et personnes en situation de handicap, avant de connaître une nouvelle vie à partir du mois d’octobre.
C’est peut-être l’aube d’une nouvelle tendance. À Toulouse, la résidence solidaire Phoebus abrite une colocation qui se veut temporaire et inclusive. Elle est inclusive, car cette ancienne résidence étudiante accueille aussi bien des étudiants, des réfugiés et des personnes en situation de handicap. Cet hébergement est aussi temporaire, parce que le lieu doit être rénové à partir du mois d’octobre.
En effet, la société parisienne à l’origine de ce projet, Novaxia, est spécialisée dans le renouvellement urbain. En attendant d’offrir une nouvelle vie aux bâtiments qu’elle achète, elle mise sur de l’urbanisme transitoire, comme dans la résidence Phoebus. C’est le treizième hébergement du genre que l’entreprise met en place depuis qu’elle s’y est mise en 2021. À Toulouse, c’est la première fois.
La résidence mise à la disposition de l’association Caracol qui propose un loyer entre 75 et 200 Euros par mois. Une soixantaine de personnes âgées de 20 à 37 ans aux profils très différents y vivent de façon transitoire, selon France 3. “J’en avais vraiment besoin. J’ai accepté tout de suite et aujourd’hui je suis dans mon appartement”, raconte notamment Najib, un réfugié afghan.
En plus de proposer un habitat transitoire pendant onze mois, l’association a créé un vrai lieu de vie, un accompagnement social et des activités culturelles aux habitants. Par exemple, “ce sont des bénévoles, artistes comme peintres, qui viennent avec les colocs pour customiser les locaux”, explique Marion Bingler, gestionnaire de site pour l’association, selon France 3.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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