27 Février 2025
27 Février 2025
Le promoteur de la Tour Occitanie envisage des changements dans ce projet de 150 mètres de haut à Toulouse, retardées par des années de recours judiciaires. La Compagnie de Phalsbourg doit revoir sa copie en raison du tracé de la troisième ligne de métro et de l’évolution du marché immobilier.
La Compagnie de Phalsbourg a lancé une nouvelle l’étude concernant le projet de la Tour Occitanie, aux portes du centre-ville de Toulouse, après plusieurs années de recours judiciaires. L’information, révélée par Les Échos de ce mercredi 26 février, a été confirmée au Journal Toulousain par le promoteur immobilier.
Le Conseil d’État a rejeté le 5 novembre 2024 le dernier recours intenté par les associations de riverains et de défense de l’environnement contre le permis de construire attribué en 2019. Pourtant, le chantier de cette tour de 150 mètres n’a toujours pas été lancé.
« La compagnie veut avancer maintenant que le verdict a été entendu. Mais le projet doit être revu car il a pris du temps », explique la Compagnie de Phalsbourg au Journal Toulousain.
Le retard de six ans a modifié le contexte du projet. La troisième ligne de métro en construction a vu son tracé légèrement déplacé et passe désormais sous l’emplacement de la tour. « Nous devons refaire une étude de structure et déplacer les fondations, ce qui nécessite huit mois d’études », indique Philippe Journo, président de la Compagnie de Phalsbourg, aux Échos.
Cette tour de 40 étages doit notamment accueillir un hôtel de luxe, des bureaux, des logements et un restaurant panoramique. Mais la distribution des espaces pourrait évoluer. « C’est un projet de 2017. De l’eau a coulé sous les ponts », justifie le dirigent de la Compagnie de Phalsbourg.
Parmi les modifications envisagées, la construction d’un hôtel cinq étoiles, au lieu de quatre, situé en haut de la Tour Occitanie, et non plus à sa base. Avec l’inflation, le coût du projet a par ailleurs été réévalué à 160 millions d’euros, contre 130 millions initialement.
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