L’entreprise Sigfox sera reprise par UnaBiz, ainsi en a décidé le tribunal de commerce de Toulouse, jeudi 21 avril.
Le tribunal de commerce de Toulouse a tranché en faveur d’UnaBiz pour reprendre SIgfox, jeudi 21 avril. Cet opérateur télécom français spécialisé dans l’internet des objets était placé en redressement judiciaire depuis le 26 janvier. Le repreneur, qui a mis 25 millions d’euros sur la table, prévoit de conserver 110 salariés, sur 174.
Un doute important planait sur la possible reprise de l’ex-star de la French Tech par UnaBiz, dans la mesure où il s’agit d’une société de droit singapourien. Le ministère de l’Économie peut s’y opposer pour une question de souveraineté nationale. L’idée étant d’éviter la prise de contrôle d’entreprises ou de technologies considérées comme importantes.
UnaBiz bénéficie cependant de la préférence des salariés de Sigfox. « L’offre déposée par UnaBiz est la plus intéressante sur le volet social. Elle est portée par un ancien salarié de Sigfox, qui connaît donc parfaitement les problématiques de la société et son écosystème », expliquent-ils dans les colonnes du Figaro.
Les salariés de l’entreprise basée à Labège depuis sa création en 2009 ont donc écrit à Bercy et une autorisation a finalement été accordée. Mais le tribunal a imposé la création d’une filiale à 100 % française avec un siège à Toulouse pour cette acquisition.
Parmi les candidats à la reprise de Sigfox, figurait également Actility, une autre pépite de la French Tech. C’est aussi un opérateur télécom, mais il utilise une technologie concurrente. Enfin, Oteis est un bureau d’études toulousain spécialisé dans le conseil en ingénierie digitale et environnementale. Mais il n’a pas d’expérience dans les télécoms, bien que les applications du réseau Sigfox soient nombreuses dans les métiers qu’il opère.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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