Les Jeunes communistes de Haute-Garonne organisent une manifestation contre l’augmentation du tarif jeune de Tisséo ce lundi 5 septembre.
Une évolution tarifaire qui ne passe pas. Les Jeunes communistes de Haute-Garonne s’opposent à l’augmentation du tarif jeune proposé par Tisséo à compter de la rentrée de septembre 2022. Ils organisent donc « un rassemblement devant le métro Jean Jaurès lundi 05 septembre à 18 heures aux côtés de toutes les forces progressistes de jeunesse qui souhaitent (les) rejoindre pour faire sauter ces politiques austéritaires ».
Tisséo compte introduire dès le 1er juillet 2023 un critère de ressources, le statut de boursier, pour permettre aux jeunes de moins de 26 ans de bénéficier du tarif le plus bas. Ce critère sera utilisé dès l’âge de 11 ans. La gratuité est maintenue pour les étudiants boursiers échelon 7. Aussi, un nouveau tarif solidaire pour les collégiens, lycéens et étudiants non-boursiers sera mis en place. Mais dès la rentrée 2022, le tarif le plus élevé pour les moins de 26 ans est passé de 16,20 euros à 16,70 euros.
Les Jeunes communistes de Haute-Garonne estiment, dans un communiqué, que si la tarification pour la période 2022-2026 « prévoit en premier lieu une augmentation généralisée des prix à hauteur de 2 % par an, ne nous y trompons pas : les jeunes sont les plus impactés ».
« La seconde grande évolution prévue par le comité syndical est la mise en place d’une conditionnalité de revenu dans la politique de tarification solidaire. Autrement dit, Tisséo prévoit la création d’une tranche intermédiaire pour les étudiants et scolaires (11 à 25 ans) qui ne sont pas boursiers. Ces jeunes vont subir une augmentation de 17% l’année prochaine, et de 44% sur l’ensemble de la période. C’est énorme : ces derniers qui jusqu’à aujourd’hui payaient 10,80€ par mois payeront 18,70€ à la fin de la période », écrivent encore les Jeunes communistes de Haute-Garonne.
« Si cette évolution est présentée comme permettant de “mieux prendre en compte la situation financière des bénéficiaires des tarifs solidaires”, c’est une faute politique. Nous ne pouvons pas définir la situation financière des jeunes étudiants et scolarisés simplement par l’intermédiaire de l’accès (ou non) aux bourses. Ces dernières sont conditionnées à la situation financière des parents et ne prennent pas en compte celle de l’étudiant en question », font remarquer les Jeunes communistes de Haute-Garonne.
Ces derniers revendiquent le retour du tarif de dix euros pour tous les jeunes de moins de 26 ans.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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