La 4e édition du Festival de Toulouse se tiendra du 28 juin au 11 juillet 2025. Une sélection culturelle hétéroclite est prévue cette année : jazz, classique et musiques du monde dans trois salles toulousaines différentes. Julien Martineau, le directeur artistique du festival a dévoilé le programme.
Plus d’une dizaine de concerts « visant un nouveau public plus jeune ». Voilà ce qui est prévu par l’équipe du Festival de Toulouse, qui se déroulera du 28 juin au 11 juillet 2025. Au total, 12 concerts seront répartis dans les salles du théâtre du Capitole, de l’Auditorium Saint-Pierre-des-Cuisines et du Théâtre de la Cité. Pour Julien Martineau, le directeur artistique de l’événement, le défi était de proposer « une sélection hétéroclite, mais sans négliger la qualité artistique ».
Une promesse mise en avant dès l’inauguration du festival avec “Cuba Libre”, le 28 juin au Théâtre de la Cité, « un concert de El Comité, all-stars de musiciens cubains », précise le directeur artistique. Un coup d’envoi qui sera diffusé en direct sur France Musique.
Près d’un concert par jour programmé dans la Ville Rose, dont le 29 juin, Véronique Sanson qui jouera au Casino Théâtre Barrière. Dee Dee Bridgewater, célèbre chanteuse de jazz aux trois Grammys, donnera également de la voix le 3 juillet au Capitole… Jazz, chanson française et musiques du monde seront au rendez-vous pendant ces deux semaines.
Les artistes vont donc s’enchaîner, mais le classique et le symphonique restent à l’honneur durant le Festival de Toulouse, quitte à se mêler à d’autres genres… Pierre de Maere par exemple, plus connu pour ses compositions électro-pop ou ses chansons françaises, jouera son premier concert symphonique les 5 et 6 juillet avec l’orchestre national du Capitole. Corentin Apparailly, le directeur du projet, a complimenté cette créativité : « Il est prêt à aller plus loin et à prendre des risques, cela fait plaisir à voir de la part de quelqu’un de si jeune. »
Plusieurs concerts de classique pur seront également à l’honneur, comme celui de l’Orchestre du Printemps, le 7 juillet. Une « production maison du Requiem de Mozart », selon Julien Martineau, « joué par des jeunes talents provenant uniquement des conservatoires supérieurs de France. »
Pour ce qui est des tarifs, le Festival de Toulouse, qui a vendu 8 500 billets l’année dernière, a souhaité qu’ils soient « similaires à ceux du cinéma » selon le directeur artistique. Il faudra ainsi compter autour des 25-30 euros. Un tarif réduit spécial sera par ailleurs proposé sur présentation de la carte Pastel, réduisant le coût de cinq euros en moyenne.
Romain Deniaud
Journal Toulousain
Anciennement journal hebdomadaire de solutions, le Journal Toulousain est passé 100% digital en janvier 2020.
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