La baignade est interdite au lac de la Ramée, à Tournefeuille, à cause de la prolifération de cyanobactéries, qui peuvent être nocives pour la santé des baigneurs.
Les conclusions des analyses de la qualité de l’eau du lac de la Ramée, à Tournefeuille, ne sont pas bonnes. L’Agence régionale de santé d’Occitanie (ARS) a constaté la prolifération de cyanobactéries, qui peuvent être mauvaises pour la santé des baigneurs. En conséquence, la baignade, la pratique de sports nautiques, et même la pêche, sont interdites au lac de la Ramée depuis jeudi 14 juillet pour une durée indéterminée.
« La présence de cyanobactéries potentiellement toxigènes contraint les autorités à interdire la baignade et les activités nautiques au lac de la Ramée », indique la mairie de Tournefeuille. « Alerté par la présence importante d’algues au sein du lac de la Ramée, le gestionnaire de la base de loisirs de la Ramée, Toulouse Métropole, a mandaté l’ARS 31 pour effectuer des analyses de la qualité de l’eau. »
C’est un bien mauvais timing. Le département de la Haute-Garonne est toujours placé en vigilance orange canicule par Météo France et une hausse des températures est attendue ce vendredi 15 juillet. Le mercure devrait atteindre la barre des 40 °C dans l’après-midi. Idem pour le samedi 16 juillet. Les habitants qui comptaient se rafraîchir au lac de la Ramée devront donc se tourner vers d’autres lieux autour de Toulouse.
La présence de cyanobactéries au lac de la Ramée n’est pas une surprise. Elles sont tolérables dans une certaine limite. Le seuil d’alerte a également été dépassé sur le site en 2021. Cela a entraîné une suspension de l’activité de baignade durant plusieurs jours. « Cet épisode s’est traduit par une prolifération massive de cyanobactéries visibles à l’œil nu à la surface du lac », explique l’ARS dans un rapport sur la qualité des eaux de baignade publié en juin.
Certaines cyanobactéries peuvent produire des toxines nocives (appelées cyanotoxines). Elles peuvent provoquer des intoxications, vomissements et diarrhées, des irritations des yeux, de la gorge et des oreilles, mais également des effets néfastes pour le système nerveux, des maux de tête, de la fatigue et des vertiges. L’ARS Occitanie fait donc preuve d’une vigilance accrue lorsqu’une forte prolifération se présente.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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