27 Février 2025
27 Février 2025
Le projet de réhabilitation de la maison du Parc national des Pyrénées, dénoncé par plusieurs associations de protection du patrimoine, a été annulé par le préfet des Hautes-Pyrénées.
« Après des mois de tergiversations, de décisions contradictoires et d’atermoiements divers, les pouvoirs publics ont enfin pris la décision qui s’imposait dans l’affaire de la maison du Parc national des Pyrénées de Gavarnie », se félicite l’association Parcours d’architecture après que le préfet des Hautes-Pyrénées a refusé la demande de permis de construire déposée par le Parc national des Pyrénées ce 27 janvier. Ce dernier prévoyait une réhabilitation de la maison susmentionnée, conçue par l’architecte Edmond Lay. Mais cette réhabilitation comprenait une démolition partielle de l’édifice au grand dam de l’association.
Projet qui a finalement été refusé par les services de l’Etat. « Une victoire pour l’œuvre de l’architecte Edmond Lay et, plus largement, pour le patrimoine du XXe siècle, si souvent malmené », estime l’association qui souligne que « cette décision s’inscrit dans les actions répétées de valorisation de son œuvre menées depuis 2012″ par ses soins. « Elle découle directement de la mobilisation du collectif formé par architecture 65 et des associations Sites et monuments, Patrimoine, environnement et solidarité des Pyrénées et Parcours d’architecture, et soutenue par l’association Docomomo », précise Parcours d’architecture.
Une pétition avait d’ailleurs été lancée par le collectif en mars 2023. Toujours en ligne à l’heure actuelle, elle a obtenu près de 12 000 signatures à l’heure où sont écrites ces lignes. Malgré cette décision du préfet du département, l’association tient à ne pas crier victoire trop vite. La mobilisation « doit se poursuivre puisque cette décision pourrait faire l’objet d’une contestation, et une nouvelle demande de permis pourrait être déposée », craint Parcours d’architecture. Un recours contentieux devant le tribunal administratif est effectivement possible dans un délai de deux mois à compter de la notification de la décision. Affaire à suivre, donc…
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