Jeudi 19 mai, Rodrigue Furcy, préfet des Hautes-Pyrénées, s’est rendu au sein du Lycée polyvalent Jean Dupuy. A cette occasion, il a présenté le bilan de l’accidentologie en 2021 et celui des 4 premiers mois de l’année 2022. Le bilan démontre une augmentation de près de 62 % des accidents dans le département par rapport à 2020.
Rodrigue Furcy, préfet des Hautes-Pyrénées était présent ce jeudi, au Lycée polyvalent Jean Dupuy de Tarbes, à l’occasion une matinée de sensibilisation des lycéens aux dangers de la route. Il en a profité pour présenter le bilan de l’accidentologie en 2021 et celui des 4 premiers mois de l’année 2022.
Le rapport démontre une nette augmentation du nombre d’accidents sur les routes des Hautes-Pyrénées. 264 ont été recensés en 2021, contre 163 en l’année précédente. Le bilan expose également une hausse des décès avec 20 morts contre 12 pour l’année 2020. Selon ce rapport, les causes principales de ces accidents sont les malaises et endormissements, suivis du non-respect du code de la route. La consommation d’alcool et de produits stupéfiant arrive qu’en troisième position.
Si l’année 2022 est loin d’être terminée, les premiers chiffres semblent toutefois démontrer un recul des accidents dans les Hautes-Pyrénées. En 2021, on comptait 89 accidents à la même période contre 67 cette année, selon le préfet.
Depuis le début de l’année 2022, des actions de prévention sont réalisées dans l’ensemble du département. Ce jeudi, l’association Prévention MAIF organisait diverses animations de sensibilisation auprès des lycéens du Lycée polyvalent Jean Dupuy.
Les jeunes ne sont pas cependant les seuls à bénéficier de ces actions. En février, une action était réalisée en partenariat de la Chambre de commerce et d’industrie sur le risque routier professionnel à destination des entreprises. A Tarbes, l’association Prévention Routière ciblait quant à elle les seniors. À terme, ce sont près trois-quarts des jeunes de moins de16 ans qui seront ainsi sensibilisés à la sécurité routière dans les Hautes-Pyrénées.
Quentin Beilloin
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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