Dans l’Hérault, les forces de l’ordre ont récupéré 1 785 armes dans le cadre de l’opération simplifiée d’abandon organisée par l’État du 25 novembre au 2 décembre dernier. Parmi elles : des fusils, des carabines, des pistolets, des armes blanches…
L’État a organisé une opération simplifiée d’abandon d’armes du 25 novembre au 2 décembre dernier sur l’ensemble du territoire national pour permettre aux détenteurs de se mettre en conformité avec la loi. Les propriétaires avaient deux options : soit d’abandonner leurs armes auprès des forces de l’ordre, soit de régulariser leurs situations en enregistrant sur le portail numérique du Système d’information sur les armes (SIA) celles qu’ils souhaitaient conserver.
Dans l’Hérault, les services de la préfecture, en collaboration avec la police nationale et la gendarmerie, ont accueilli le public pendant une semaine au sein de deux “armodromes” installés dans les centres de tirs de Mauguio et de Béziers. L’opération, inédite, a été une « réussite » selon le préfet Hugues Moutouh, car elle a « suscité une large adhésion, en répondant à un besoin fort des usagers, notamment pour ceux ayant acquis des armes par héritage ».
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Au total, 1 785 armes, dont 1 288 fusils et carabines, 453 pistolets et revolvers, puis 44 armes blanches, ont été récupérées par les forces de l’ordre dans l’Hérault. De même, la préfecture du département fait état de 54 670 munitions abandonnées. « Les armes et munitions collectées ont été prises en charge par les services du Secrétariat général pour l’administration du ministère de l’intérieur (SGAMI) et la région de gendarmerie en prévision de leur destruction », précise le préfet.
Cette opération a également permis la régularisation de nombreux dossiers. Ainsi, plus de 230 comptes de détenteurs d’armes ont été ouverts auprès du Système d’information sur les armes. Les particuliers ont également déclaré, auprès des services de police et de gendarmerie, plus de 530 armes héritées ou trouvées.
Pour rappel, les personnes dont la situation n’est pas encore régularisée peuvent toujours enregistrer leurs armes dans le SIA en se connectant sur le portail dédié du ministère de l’Intérieur, ou les abandonner auprès des commissariats et brigades de gendarmerie de l’Hérault.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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