Le Grand Pic Saint-Loup est un espace bien connu des touristes, mais possède certains trésors cachés. Le Journal Toulousain vous propose d’en découvrir quelques-uns.
Le Grand Pic Saint-Loup est une communauté de communes qui compte 36 communes, répartie sur une superficie d’environ 575 km2 . On peut dire qu’il y en a des choses à visiter et à découvrir dans cette partie du Nord-Ouest de l’Hérault. Pour autant, certains trésors sont bien cachés dans toute cette immensité.
C’est notamment le cas du château de Baulx qui veille sur le village de Saint-Jean-de-Buèges. S’il se voit de loin, ce dernier n’est pas très connu. Caché entre Cévennes et plaine languedocienne, ce château médiéval revit au rythme de l’association “Les Compagnons de Tras Castel“, qui anime les lieux et propose régulièrement des expositions et manifestations. Vous pourrez également visiter les constructions de cet édifice à vocation défensive ou son jardin des senteurs, garni de lavande, de thym ou encore de romarin. Ne manquez pas de visiter son donjon, qui était à l’état de ruine en 1990, et qui a été depuis reconstruit à l’identique.
Autre château caché celui de Viviourès, situé à Rouet. Perché au sommet du massif de l’Hortus, cet édifice a complètement été laissé à l’abandon, et ce, depuis 400 ans. Et vous pourrez vous en rendre rapidement compte en traversant de nombreuses ruines : celles de constructions défensives, de petits logis pour les soldats… Bien qu’à l’abandon, le château de Viviourès vous surprendra. Les murs du logis seigneurial sont par exemple en très bon état. Vous pourrez également bien deviner les différents niveaux de cet édifice avec ses nombreuses fenêtres.
Pas trop château ? Ce n’est pas grave, le Grand Pic Saint-Loup regorge d’autres trésors cachés qui pourront vous convenir. Ce sera peut-être le cas de la verrerie archéologique de Couloubrines, située à Ferrieres-les-Verreries. Ici, vous découvrirez la magie et le mystère d’une verrerie à bois de la Renaissance. Vous en apprendrez plus sur l’histoire des dynasties de verriers, qui ont, durant près de cinq siècles, exercé leur art sur le Causse de l’Orthus. Secrets de fabrication, le mode de vie ou encore les traditions, tout vous sera dévoilé pendant votre visite.
Autre lieu caché à ne pas manquer dans cet immense territoire de l’Hérault : l’église Notre-Dame d’Aleyrac. Située à Sauteyrargues, elle est totalement esseulée au milieu de la verdure et des vignes. C’est une chapelle partiellement romane, dont il ne subsiste que l’abside. Cette dernière et l’arc triomphal font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1984. Hormis l’abside, tout le reste de l’édifice est en revanche moderne.
Le village des Matelles vous plonge au cœur du Moyen-Âge. Le tout en pleine garrigue du Pic Saint-Loup. Bien que restauré, le centre historique vous renvoie directement des siècles en arrière lorsque vous vous baladez dans les rues moyenâgeuses. Admirez l’église paroissiale, intégrée aux remparts extérieurs, et n’oubliez pas de visiter le “Musée d’arts et d’archéologie”, installé dans la Maison des Consuls.
Autre village, celui de Viols-le-Fort. Cette fois-ci, vous serez plongé dans un univers médiéval certes, mais aussi préhistorique. Derrière son rempart du Moyen-Âge, de nombreux vestiges de la préhistoire se cachent dans ce bout de l’Hérault. Au cœur de cette enceinte, construite pour abriter les habitants des guerres de Cent ans, se dissimulent des maisons aux bases médiévales. Ne manquez pas l’incontournable Dolmen de la Draille, qui est bordé de pierres dressées et d’une chambre funéraire de très faible hauteur.
Enfin, le village de Saint-Martin-de-Londres, qui se cache également derrière son enceinte médiévale, vous dévoile l’un des monuments romans les mieux conservés du coin. Il s’agit de son église qui se nomme : l’église Saint-Martin de Saint-Martin-de-Londres. Cette dernière est simple et conforme à l’architecture de l’époque, mais dénote par quelques touches : un plan tréflé, une coupole et un décor sculpté.
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