L’ex-députée de l’Hérault, Patricia Mirallès, désormais secrétaire d’État, a été contrainte de rembourser une partie de ses avances de frais de mandat (AFM) suite à un contrôle de l’Assemblée nationale.
Patricia Mirallès, secrétaire d’État chargée des anciens combattants, a dû rembourser une partie des frais engagés lorsqu’elle était encore députée LREM de la première circonscription de l’Hérault. Elle avait été pointée par le site d’investigation Mediapart pour avoir utilisé son avance de frais de mandat (AFM) à des fins personnelles.
L’affaire remonte au mois de mai 2022 et faisait suite au scandale des dépenses personnelles d’une autre députée LREM, Coralie Dubost. Selon Mediapart, Patricia Mirallès aurait notamment payé avec son AFM l’hébergement de sa famille à l’hôtel lors du déménagement de son fils ou encore une facture informatique pour sa fille.
Suite à un contrôle du déontologue de l’Assemblée nationale, l’ancienne députée de l’Hérault s’est vue contrainte de rembourser une somme qui « représente environ 250 euros », a-t-elle indiqué à Midi Libre ce mercredi. Elle a également dû fournir un tableau retraçant ses dépenses et le décompte de son compte AFM, d’après Médiapart.
Patricia Mirallès a toujours nié avoir commis des irrégularités. Après les accusations de Médiapart, elle a dénoncé une « chasse aux sorcières ». « Je ne suis pas étonnée d’en être une cible facile… Je n’ai rien à cacher », a-t-elle écrit dans un communiqué. Elle a affirmé avoir été « vigilante et économe » depuis 2017.
La chasse aux sorcières est ouverte, je ne suis pas étonnée d’en être une cible facile…
— Patricia Miralles (@MIRALLESMP) May 5, 2022
Je n’ai rien à cacher.
Ma réaction aux mensonges publiés sur ma personne dans Mediapart 👇🏼 pic.twitter.com/vC7S3F7oCO
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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