Comme l’année dernière, le préfet de l’Hérault a demandé à ce que les ferias finissent à une heure du matin. Il préconise aussi de « limiter la durée des fêtes à trois ou quatre jours, avec un maximum de sept jours. »
Chaque année, les ferias attirent du monde dans les communes du département. « Les fêtes votives font partie intégrante de la tradition locale et génèrent une activité économique importante du fait notamment de la présence d’un grand nombre de population tant locale que touristique », relève la préfecture de l’Hérault, contactée par le Journal Toulousain. Mais ces fêtes votives sont parfois le théâtre de débordements.
« Chaque année des troubles à l’ordre public sont observés lors de ces festivités, le plus souvent liés à une consommation excessive d’alcool », informent les services de l’Etat. Face à cela et pour « que ces festivités se déroulent dans les meilleures conditions de sécurité », le préfet du département, Hugues Moutouh adresse chaque année une circulaire à l’ensemble des maires de l’Hérault. Texte que viennent de recevoir les élus en prévision des fêtes votives à venir.
Dans cette circulaire, le préfet émet plusieurs directives. Ainsi, Hugues Moutouh « invite les maires à préparer minutieusement leurs fêtes votives en lien avec les forces de l’ordre. » Mais surtout, et cela risque de décevoir plus d’un fêtard, il recommande « fortement de fixer à une heure du matin la fin des festivités publiques » et « incite les bars et restaurants à ne plus servir de boissons alcoolisées une heure avant la fin » de celles-ci, soit à minuit.
Le préfet de l’Hérault préconise également aux maires de « limiter la durée des fêtes à trois ou quatre jours, avec un maximum de sept jours. » Comme l’indiquent les services de l’Etat dans le département, ce n’est pas la première fois que de telles demandes sont faites aux élus locaux qui accueillent des ferias. « Ces préconisations sont identiques à la circulaire de l’année dernière », soulignent effectivement la préfecture.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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