La préfecture de l’Hérault interdit les rave-parties jusqu’au 30 septembre 2024 pour prévenir de nouveaux troubles à l’ordre public. L’interdiction inclut le transport de matériel de son non déclaré sur tout le réseau routier départemental. Une décision similaire est déjà en vigueur depuis le mois d’avril.
La préfecture de l’Hérault annonce ce vendredi 31 mai un arrêté interdisant les rave-parties sur l’ensemble du département jusqu’au 30 septembre 2024. « Les rassemblements festifs non déclarés à caractère musical, type rave-party ou teknival, se multiplient sur le territoire national non sans occasionner d’importants troubles à l’ordre public », font remarquer les services de l’État.
En 2023, 47 rave-parties ont été recensées dans l’Hérault, dont 16 rassemblant plus de 500 personnes. Depuis le début de l’année 2024, trois de ces événements ont déjà eu lieu. Pour prévenir les troubles à la sécurité, à la tranquillité et à la salubrité publique, le préfet de l’Hérault décide donc d’interdire ces rassemblements durant toute la période estivale, qui est propice à leur organisation. Le transport de matériel de son de type “sound system” est également prohibé sur l’ensemble des réseaux routiers du département durant cette période.
Le communiqué souligne que cette interdiction ne concerne pas les événements légalement déclarés ou autorisés. Le non-respect de l’arrêté préfectoral expose les contrevenants notamment à la saisie du matériel en vue de sa confiscation par le tribunal.
Cette décision fait suite à une mesure similaire prise durant la deuxième quinzaine du mois d’avril, valable jusqu’au 31 mai. Peu avant, durant le week-end du 5 au 7 avril, une quarantaine de teufeurs avaient organisé une rave-party à Rieussec, perturbant la tranquillité locale.
Ailleurs en Occitanie, après la rave géante “1789” sur le Larzac mi-avril, de nouveaux fêtards ont tenté de reprendre les festivités en Aveyron. Les 25 et 26 mai, plus de 700 personnes se sont rassemblées sur le Causse Noir, près de Veyreau. Les autorités ont réagi en distribuant plus de 300 contraventions et en saisissant du matériel sonore.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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