Au vu des derniers résultats favorables de recherche de toxines dans les moules de l’étang de Thau, le préfet de l’Hérault décide de lever, ce vendredi 3 mars, l’interdiction de commercialisation et de consommation des coquillages issus des récoltes dans ces eaux.
Tous les coquillages récoltés dans l’étang de Thau sont à nouveau consommables. Le préfet de l’Hérault Hugues Moutouh vient de mettre fin, ce vendredi 3 mars, aux interdictions de récolte, transport, purification, expédition, distribution et commercialisation des moules et des palourdes. Ceci, suite à des « résultats d’analyses favorables de recherches de toxines lipophiles effectuées dans le cadre du réseau Rephytox », ajoute-t-il. Pour rappel, la préfecture avait déjà décidé de lever les restrictions concernant les huîtres le 19 janvier dernier.
Ces levées d’interdictions de commercialisation interviennent plus de deux mois après la décision du préfet de l’Hérault de bloquer les récoltes des moules, palourdes et huîtres de l’étang de Thau. « À la suite de plusieurs cas déclarés de toxi-infections alimentaires collectives dues à une consommation d’huîtres en provenance de l’étang de Thau, des analyses sur les coquillages ont démontré la présence de norovirus », avait fait savoir la préfecture. En effet, les norovirus peuvent provoquer de fortes gastro-entérites chez les personnes qui ont mangé des coquillages infectés.
« Les coquillages filtreurs peuvent être contaminés par ce virus lorsque celui-ci est présent dans leur milieu de vie. Il est fort probable que l’épisode pluvieux particulièrement intense survenu le 15 décembre, dans un contexte de gastro-entérite virale à norovirus dans la population, ait entraîné la contamination du milieu », détaillaient les services de l’État dans un communiqué de presse. Aujourd’hui, il n’y a plus aucun risque. « L’ensemble des coquillages issus de l’étang de Thau peuvent dorénavant être consommés sans restriction », termine Hugues Moutouh.
La rédaction
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