Le loup fait l’objet d’une surveillance depuis son retour dans le département de l’Hérault en 2014. Pour renforcer ce suivi, de nouveaux pièges photos vont être installés au profit des éleveurs.
Le loup a fait son retour dans le département de l’Hérault en 2014. Depuis, un suivi de l’espèce est réalisé dans le cadre du plan national d’actions sur le loup et les activités d’élevage.
« L’activité des loups étant essentiellement nocturne, les observations directes de cet animal sont rares. Pour l’essentiel, elles sont donc réalisées à partir de pièges photographiques, équipés d’un dispositif de prise automatique de cliché lorsqu’un animal passe dans le champ de l’objectif », précise la préfecture de l’Hérault dans un communiqué de presse.
L’Etat, par l’intermédiaire de l’Office français de la biodiversité (OFB) et la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), a ainsi déployé un réseau de plusieurs dizaines de pièges photos où la présence de l’animal est certifiée. C’est notamment le cas sur le Somail, le Caroux et le Larzac.
L’association des maires du département a voulu financer de nouveaux pièges photos au profit des éleveurs. L’objectif : compléter le réseau de surveillance.
Frédéric Roig, président de l’AMF 34 et maire de Pégairolles-de-l’Escalette, a ainsi installé ce mardi 25 octobre 2022 un piège photo sur le territoire de sa commune. Désormais, l’éleveur volontaire pourra donc recevoir automatiquement un SMS lorsque ce piège prendra une photographie.
« Chaque cliché de loup sera également transmis à l’OFB qui pourra ainsi intégrer ces observations au suivi précis de l’espèce dans le département », conclut la préfecture de l’Hérault dans son communiqué de presse.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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