Trente-quatre communes de l’Hérault sont placées sous surveillance à partir de ce jeudi 16 mars après la découverte d’un cas de grippe aviaire.
Le virus de la grippe a été identifié sur une mouette rieuse retrouvée morte le 1er mars sur le territoire de la commune de Marseillan, entre Montpellier et Beziers. Ce virus, l’Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP), est très contagieux et fait l’objet de toutes les précautions.
Le préfet de l’Hérault, Hugues Moutouh, a donc mis en place une zone de contrôle temporaire pour les 34 communes de l’Hérault, se trouvant dans un périmètre de 20 kilomètres autour du lieu où la mouette a été retrouvée.
Les communes concernées sont les suivantes : Agde, Aumes, Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Bessan, Béziers, Bouzigues, Castelnau-de-Guers, Cazouls-d’Hérault, Cers, Florensac, Frontignan, Lézignan-la-Cèbe, Loupian, Marseillan, Mèze, Montagnac, Montblanc, Nézignan-L’Evêque, Pézenas, Pinet, Pomerols, Portiragnes, Poussan, Saint-Pons-de-Mauchiens, Saint-Thibery, Sérignan, Servian, Sète, Tourbes, Valros, Vias, Villeneuve-Les-Béziers, Villeveyrac.
ℹ️Grippe aviaire
— Préfet de l'Hérault 🇫🇷 (@Prefet34) March 16, 2023
Le virus #IAHP a été identifié s/ une mouette rieuse retrouvée morte commune de Marseillan #Hérault
⚠️Le préfet a établi une zone de contrôle temporaire pour 34 communes situées ds un périmètre de 20km autour du lieu où la mouette a été retrouvée
➕Infos⤵️ pic.twitter.com/8DBOUq1NN8
La mise en place de la zone de contrôle temporaire implique une série de mesures de précaution pour les détenteurs de volatiles et d’oiseaux captifs. Les animaux doivent notamment « être maintenus en permanence à l’intérieur de bâtiments ou sous filet, et l’alimentation et l’abreuvement doivent être protégés », selon les services de l’État.
La zone de contrôle temporaire pourra être levée au bout de 21 jours si aucun nouveau cas de grippe aviaire n’est identifié dans cette partie de l’Hérault.
La préfecture de l’Hérault demande à la population de ne pas s’approcher, ni nourrir, ni manipuler les oiseaux sauvages sur cette zone pour éviter tout risque de diffusion du virus. En cas de découverte d’un oiseau sauvage mort, il convient de prévenir la municipalité.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires