Après un week-end de service minimum, les policiers nationaux reviennent sur le terrain à Béziers ce lundi 31 juillet. La profession est mobilisée en soutien à un collègue mis en cause à Marseille.
La situation s’améliore. « Après un week-end à effectifs réduits, les policiers nationaux sont de nouveau sur le terrain à Béziers », annonce la préfecture de l’Hérault sur ses réseaux sociaux ce lundi 31 juillet. Des équipages de la Brigade anticriminalité, des Groupes de sécurité de proximité, de police secours, et les brigades motorisées sont de nouveau en activité en ce début de semaine.
La situation contraste avec celle observée durant le week-end. Près de 100% des effectifs de la police nationale étaient en arrêt maladie. Il n’y avait aucun membre des forces de l’ordre dans les rues. Seuls deux agents étaient présents dans les locaux du commissariat, selon BFMTV.
Les policiers n’ont pas le droit de se mettre en grève. Ils souhaitent cependant se mobiliser après le placement en détention provisoire d’un collègue à Marseille. Il est accusé de violence sur un jeune homme durant des émeutes. La victime s’est retrouvée plongée dans le coma durant un certain temps.
Des agents de police se mettent donc en arrêt maladie. D’autres ont recours au “code 562”, un jargon policier signifiant qu’ils n’assument plus que les missions d’urgence et essentielles.
Au-delà du policier marseillais, cette mobilisation permet d’évoquer les conditions de travail des agents. Le syndicat Unité-SGP Police revendique notamment un « statut spécifique du policier mis en examen dans le cadre de sa mission », excluant la détention provisoire. Il souhaite aussi des magistrats spécialisés à l’usage des armes par les forces de l’ordre et l’anonymisation.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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