Confronté à un taux d’incidence près de 12 fois supérieur au niveau d’alerte, le préfet de l’Hérault a décidé de renforcer les mesures sanitaires et d’interdire, entre autres, les rassemblements nocturnes sur la plage.
Avec un taux d’incidence de 612 cas pour 100 000 habitants, soit 12 fois le seuil d’alerte, le département de l’Hérault est confronté à une situation sanitaire que les autorités jugent alarmante. Afin de freiner cette quatrième vague épidémique, Hugues Moutouh, le préfet de l’Hérault à décidé de d’étendre l’obligation de port du masque, d’interdire les rassemblements nocturnes sur la plage ainsi que la vente d’alcool à emporter. Un renforcement des mesures sanitaires déjà en vigueur qui durera, au moins, jusqu’au dimanche 15 août inclus.
Depuis le 27 juillet dernier, le masque sanitaire est obligatoire sur l’ensemble du territoire du département, à l’exception des plages, zones de baignade et grands espaces naturels. De même six communes des Monts de Lacaune et de la Montagne du Haut-Languedoc (La Salvetat-sur-Agout, Le Soulie, Fraisse-sur-Agout, Cambon-et-Salvergues, Rosis, Castanet le Haut) sont exemptées du caractère obligatoire de cette mesure.
Le port du masque reste, néanmoins, fortement conseillé par les autorités sanitaires dans toutes les situations où le maintien de la distanciation physique ne peut pas être assuré.
Par ailleurs, le préfet de l’Hérault a décidé d’interdire, à partir du mardi 3 août dernier, les rassemblements de plus de 10 personnes sur l’ensemble des plages du département entre minuit et 6 heures du matin.
Par ailleurs, la vente de boissons alcoolisées à emporter comme la consommation d’alcool sur la voie publique sont provisoirement interdites dans les 16 communes suivantes : Montpellier, Béziers, Sète, La Grande Motte, Agde, Lattes, Mauguio-Carnon, Palavas-les-Flots, Villeneuve-lès-Maguelone, Frontignan, Marseillan, Vias, Portiragnes, Sèrignan, Valras, Vendres.
(Source : communiqué de presse)
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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