Une bombe a été découverte sur le site de l’ancienne raffinerie Exxon Mobil à Frontignan. Il s’agit d’un engin de la Seconde Guerre mondiale.
C’est une découverte pas si surprenante qui a été faite à Frontignan. Ce mardi 4 février, une bombe de l’armée de l’air américaine a été trouvée sur le chantier de dépollution de l’ancienne raffinerie Exxon Mobil. Celle-ci mesure 1,2 mètre et pèse 220 kg, dont environ 100 kg d’explosif, et date de la Seconde Guerre mondiale.
Sa « découverte n’est pas une surprise compte tenu de la connaissance historique que nous avons des bombardements alliés qui ont eu lieu en 1944 sur les sites stratégiques du littoral héraultais », indique la préfecture de l’Hérault dans un communiqué. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle « l’exploitant, dans le cadre des opérations de dépollution, réalise toutes les excavations, en présence d’un démineur privé chargé d’inspecter la fouille », ajoute-t-elle.
Dès la découverte de la bombe, des démineurs de la sécurité civile ont été dépêchés sur place. Ils « ont procédé à la mise à l’abri de l’engin en délimitant un périmètre de sécurité interne autour du point d’enfouissement de la bombe situé à trois mètres de profondeur sous 100 tonnes de sable », détaillent les services de l’Etat qui assurent « qu’il n’y a aucun danger pour les riverains ni pour l’exploitant ». Ce dernier a d’ailleurs pu reprendre les opérations de dépollution.
Reste maintenant à « fixer l’idée de manœuvre et établir un calendrier en vue de la destruction de l’engin explosif ». « La population sera très précisément informée, début mars, du jour et des modalités de la destruction à l’issue d’une phase d’investigations qui sera menée d’ici la fin février par le service de déminage », annonce la préfecture avant d’assurer que « toutes les dispositions et les précautions seront prises pour assurer, le jour J, la sécurité des habitants » et « pour réduire les impacts sur le trafic ferroviaire et de manière générale sur la vie de la cité ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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