Le Franc Biterrois, monnaie locale développée par la Ville de Béziers depuis la rentrée, est aujourd’hui utilisable dans près de 260 magasins et restaurants. L’objectif est de dynamiser l’économie locale en favorisant le commerce de proximité.
Une nouvelle monnaie locale se développe dans l’Hérault, et plus précisément à Béziers, depuis le 8 septembre dernier. C’est le “Franc Bitterois” (FB). Pour l’heure, seuls les 2 000 employés municipaux de la ville ont la possibilité d’acquérir cette monnaie à un tarif avantageux : un euro représente deux Francs Biterrois. Et la municipalité prend en charge la moitié, dans la limite d’un plafond annuel. Autrement dit, si un agent se dote se 100 FB, la mairie en finance 50.
« D’ici la fin de l’année, les employeurs locaux seront démarchés pour proposer à leurs salariés le FB avec le même système avantageux », explique la Ville. Elle sera également mise à disposition des particuliers et des touristes, notamment dans les boutiques de l’Office du Tourisme à Fonséranes et en centre-ville. Selon France Bleu, à ce jour, seule une soixantaine d’employés se sont dotés de cette nouvelle monnaie.
Actuellement, 14 000 Francs Biterrois sont en circulation, via des coupures de 5, 10, et 20 FB, sous forme de chèques cadeaux avec une date limite de validité. Des portraits de personnalités de la ville ont été choisis pour illustrer les billets, comme Jean Moulin, Pierre-Paul Riquet ou encore Fernand Castelbon de Beauxhostes.
Environ 260 commerces et restaurants du centre-ville acceptent le paiement avec cette monnaie. La liste complète étant disponible sur le site de la mairie. « L’ambition est de rassembler toutes les forces vives du territoire autour de cette monnaie biterroise », explique la Municipalité.
À terme, il sera accessible à tous les commerces de la ville, à l’exception :
La Mairie souhaite également développer son utilisation dans les événements dès 2022 tels que la fête de la bière, les Jeudis de Béziers et la Féria.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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