23 Février 2025
23 Février 2025
Prévu pour le 1er septembre 2023, le stationnement payant arrive dans les rues du quartier du CHU de Montpellier. En réaction à cette décision, la CGT de l’hôpital lance une pétition en ligne dans l’attente de solutions alternatives.
La CGT du CHU de Montpellier ne se résigne pas. La Mairie a annoncé que le stationnement de certaines rues deviendrait payant dès le 1er septembre 2023. Cette initiative concernerait notamment le quartier Hôpitaux-Facultés dans lequel se trouve le CHU. Ce que déplorent les syndicats de soignants.
Ainsi, la CGT du CHU de Montpellier a lancé une pétition en ligne, qui dénonce le stationnement payant aux abords de l’hôpital. « Ce projet doit être reporté dans l’attente de solutions alternatives », scande le syndicat. Ce mercredi 19 juillet, la pétition enregistre un total de 822 signatures. Un moyen de pression potentiel pour la CGT afin de faire entendre sa voix auprès des élus et de la direction.
Ce sont les personnels des sites de Gui-de-Chauliac et de Saint-Eloi qui ont donné l’alerte. Depuis le mercredi 5 juillet, le stationnement est désormais payant dans la rue du Truel, qui borde le CHU de Montpellier. La CGT explique : « Cette situation est intolérable tant sur la forme que sur le fond, compte tenu du parcours du combattant des hospitaliers du CHU en quête d’une place de parking et ce, au moment où leurs difficultés sont majorées par la période estivale…».
Le syndicat a alors sollicité les élus ainsi que la direction de l’hôpital pour évoquer la situation. Pour l’heure, seul le CHU a répondu favorablement et une rencontre a eu lieu le 7 juillet dernier. À l’issue de cette réunion, une note de service est parue mais elle ne convient pas aux organisations syndicales FO, CGT, UNSA et CFDT. « Certains éléments énoncés par la direction ne figurent pas dans cette note », déplore l’intersyndicale. Cette dernière réclame :
Cette situation inquiète d’autant plus que l’hôpital rencontre déjà des difficultés « d’attractivité et de fidélisation » de sa patientèle, comme l’évoque la CGT.
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