La colère gronde chez les infirmiers libéraux, comme ici en Occitanie, à Montpellier. Ce jeudi 16 mai, le Collectif des infirmiers libéraux en colère organise un mouvement national pour sensibiliser sur leurs conditions de travail. Dans la préfecture de l’Hérault, la manifestation prendra la forme d’un flashmob où des centaines de militants sont attendus à 20h.
Revendications salariales, révisions des grilles de tarifs de soins ou encore indemnisations des kilomètres, le Collectif des infirmiers en colère se mobilise une fois de plus dans 28 villes de France pour faire entendre leurs doléances, comme à Albi et Toulouse. Et Montpellier n’y échappe pas.
Après plusieurs opérations escargot dans la préfecture de l’Hérault en février dernier, le Collectif des infirmiers libéraux en colère revient cette fois-ci avec plusieurs actions qui auront lieu dans la soirée de ce jeudi 16 mai. Tout d’abord, la manifestation débutera avec un flashmob dès 20h sur la place de Comédie. Pour dénoncer leurs conditions de travail, les infirmiers libéraux ont imaginé leur mobilisation sous la forme d’un « visuel de théâtre ». Chorégraphies, hymne… L’objectif est de sensibiliser le grand public de manière ludique et visuelle. Les manifestants partiront ensuite en direction de la préfecture de Montpellier, sous forme de cortège et munis de flambeaux.
Depuis la création du Collectif des infirmiers libéraux en colère en 2022, l’objectif du combat n’a pas changé : « Il faut reconnaître la pénibilité du travail en revalorisant les soins ». Patients lourds à porter, kilomètres peu indemnisés… Tant de difficultés rencontrées au quotidien. Ce sont pourtant les infirmiers libéraux qui ont permis, pendant la crise sanitaire, de désengorger les hôpitaux en développant la continuité des soins à domicile.
Après avoir interpellé l’Etat à plusieurs reprises, le collectif ne lâche pas l’affaire. Les infirmiers libéraux insistent en attirant l’attention sur les contraintes du métier, notamment sur le système de départ à la retraite. Les IDEL (Infirmiers Diplômés d’État Libéraux) font partie d’un système autonome. Leur régime de retraite est géré par la CARPIMCO. Un système qui leur impose de partir cinq ans après l’âge légale de départ à la retraite.
Meïssa Hadjeb (ISJT)
Journal Toulousain
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