Le mouvement de grève contre le projet de réforme des retraites a attiré près de 30 000 personnes dans les rues de Montpellier ce mardi 31 janvier.
La mobilisation ne faiblit pas. Au contraire, elle augmente. La deuxième journée du mouvement de grève contre le projet de réforme des retraites voulu par le gouvernement a attiré, ce mardi 31 janvier, encore plus de monde dans les rues de Montpellier qu’il y a deux semaines. Les syndicats annoncent 30 000 manifestants. De son côté, la préfecture de l’Hérault estime à 25 000 le nombre de personnes, contre 15 000 le 19 janvier dernier. Les renseignements territoriaux annoncent aussi 7 000 personnes à Béziers et 3 000 à Sète.
Peu après 13 heures, le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, faisait part de sa satisfaction au regard de la mobilisation grandissante. « Dans toutes les villes de France, qu’elles soient grandes, moyennes ou petites, nous sommes au moins aussi nombreux, voire plus nombreux que le 19 d’après les premiers chiffres que j’ai », a-t-il déclaré.
Philippe Martinez: "On est au moins aussi nombreux que le 19, voire plus nombreux, dans toutes les villes" pic.twitter.com/LEgBVnxJxd
— BFMTV (@BFMTV) January 31, 2023
En revanche, la mobilisation contre la réforme des retraites recule dans les rangs de la SNCF. Selon l’AFP, le taux de grévistes chez la compagnie ferroviaire est de 36.5% ce matin 31 janvier. C’est dix points de moins que deux semaines auparavant.
Les perturbations ont cependant été nombreuses, tout comme dans l’éducation. Une trentaine d’écoles de Montpellier étaient complètement fermées aux enfants à cause de la grève.
Du côté des transports, les syndicats CGT et UGICT-CGT de la TaM avaient pour objectif de réaliser une deuxième journée « zéro transport ». Le réseau de transport en commun de Montpellier était donc fortement perturbé ce mardi 31 janvier.
L’intersyndical doit se réunir dans la soirée pour décider de la suite à donner au mouvement contre la réforme des retraites. Néanmoins, un appel à la grève a déjà été lancé dans les rangs d’EDF, et dans des entreprises des industries électriques et gazières. Elle concerne trois jours, les 6, 7 et 8 février. Ce qui coïncide avec une initiative similaire à la SNCF et dans les raffineries.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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