Le tribunal administratif de Montpellier a validé la dérogation accordée au département de l’Hérault pour le projet du LIEN. Cet aménagement routier contesté par la mairie de Grabels et des associations écologistes, en raison du glaïeul, une espèce protégée.
Le tribunal administratif de Montpellier a rendu une décision favorable au Département de l’Hérault dans le litige l’opposant à la mairie de Grabels concernant le projet de la Liaison Intercantonale d’Evitement Nord (LIEN). La municipalité de Grabels avait contesté les dérogations accordées pour des travaux, arguant de l’illégalité de ces exceptions en présence du glaïeul, une espèce protégée.
La juridiction a tranché en faveur du département, estimant que les dérogations étaient conformes à la réglementation, et que le département a pris toutes les mesures nécessaires pour préserver le glaïeul.
Le département s’est félicité de cette décision. Elle lui permet de poursuivre les travaux du LIEN, un aménagement routier de six kilomètres entre l’A750 et l’A709. Ce nouvel axe routier va relier Vendargues à Saint-Gély-du-Fesc, en passant par Grabels et le hameau de Bel-Air. Il vise à améliorer la circulation entre les communes du Nord de Montpellier, et permettra de réduire les embouteillages, d’optimiser la sécurité routière et de soutenir le développement économique de la région.
Le projet, lancé dans les années quatre-vingts, a été contesté par plusieurs associations de défense de l’environnement, qui ont remis en cause son utilité publique et son impact écologique. En février 2022, le tribunal administratif avait déjà rejeté leur recours, en considérant que les mesures compensatoires prévues étaient suffisantes. Le coût de ces mesures est estimé à 3,7 millions d’euros.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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